BRUTAL TRUTH Evolution Through Revolution [ 2009 ] |
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CD Durée : 41.27 Style : Grindcore |
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Chronique : 07 avril 2009 , réalisée par Black.Roger | ||||
A l'extrème de l'extrème les légendaires grindcoreux New-Yorkais BRUTAL TRUTH renaissent de leurs cendres en 2008 après 10 ans de silence radio. Formé en 1990, démantelé en 1999, après la reformation et les concerts de l'an dernier, voici enfin l'album de remise en selle, alors tous aux abris avant l'écoute de la déflagration sonore que représente "Evolution Through Revolution". Ici pas de pipeau ni de voix éthérées mais la mise en sons de notre quotidien dans un déluge musical ravageur et déstabilisant. Pas de rêve au programme mais la réalité brute et morbide de notre avenir où la rose est tombée dans la marée noire de l'imbécilité humaine. Avant d'entrer dans la salle d'audition, prenez garde et réfléchissez bien, que tous ceux qui considèrent le grindcore comme du bruit, rentrent chez eux pour s'abreuver de mélodies sirupeuses proposées par monsieur "variètoche", c'est si facile ! Maintenant que vous êtes installés pour l'écoute, il va falloir entrer dans le jeu du combo de New-York qui ne fait pas dans la dentelle et nous propose 20 brûlots en 41 minutes, c'est rapide comme le tir d'une "Kalachnikof". A titre d"exemple, en 2001 Brutal Truth est entré dans le livre Guiness des records avec sa video "Collateral Damage", 2 minutes et 18 secondes pour 48 images en succession rapide, suivie du clip d'une explosion ! Revenons en à leur nouveau méfait "Evolution Through Revolution" qui nous déstabilise un peu car nous avions perdu l'habitude d'écouter tous ces petits titres violents, toujours dans l'urgence, qui nous pètent à la figure. Les ambiances sont lugubres, ça blaste pratiquement non stop évidemment, les sons de guitare sont stressants, c'est du métal hurlant. Nous avons toujours au rendez-vous des dissonances, des tentatives d'échappées jazzy et des passages mid-tempo pour que le chanteur puisse vomir sa bile indélébile qui nous marque le cerveau à tout jamais. Certains titres parlent d'eux mêmes comme "War Is Good', Attack Dog", Humpty Finance", ou encore "Bob Dylan Wrote Propaganda Songs". Amis fidèles du grind, vous ne mettrez pas longtemps à vous immerger dans le bain visqueux de Brutal Truth. Pour guider les nouveaux amateurs, nous dirons que si vous désireriez faire connaissance avec l'enfant improbable de NAPALM DEATH et de feu-NASUM, cette galette servira de présentation au plus haut niveau dans le style. Quant aux inconditionnels de BRUTAL TRUTH, dont je fais partie, ils se jetteront sur ce nouveau pètard qui va en déranger plus d'un dans ses certitudes. Vous allez me dire que cette chronique n'est pas objective, Ok vous avez raison...quoique ! |
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