JOE COFFEE When the Fabric Don’t Fit the Frame [ 2009 ] |
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CD Durée : 32.59 Style : Punk rock |
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Infos :Ré edition | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 03 avril 2009 , réalisée par AVALON | ||||
Groupe new yorkais crée en 2000, JOE COFFEE a sorti trois albums, pour être enfin signé sur un bon label de punk/hardcore qu’est I SCREAM records. Vous allez me dire, qui dit signature avec un label, dit nouvel album que je vous présente ici. Raté, le label a adopté la technique du moment, à savoir puiser dans la carrière du groupe et en sortir le meilleur, pour en faire une ré-édition. Chose faite donc, puisqu’on ressort du placard l’album « When The Fabric Don’t Fit The Frame » de 2007 pour le dépoussiérer et le ressortir en 2009. Si vous êtes fans de punk rock, cet album s’adresse à vous. Au début j’ai cru au chanteur des Garçons Bouchers, mais non, c’est bien Paul Bearer (Sheer terror) qui est aux commandes vocales. Pas de hardcore ici, rien que du bon vieux punk qui décoiffe, avec quelques touches d’originalité, malheureusement trop peu pour sortir cet album du lot. On passera très vite sur l’artwork et pochette d’assez mauvais gout et trop rose bonbon, pour se concentrer sur les titres. Certains sont excellents car ils sortent un peu des sentiers battus, et d ‘autres plus passe partout, dommage. Le titre « good life » qui est plus rock que punk, mélange étrange de chant parlé incisif et de slow est un superbe moment à passer car rempli de feeling. Les titres plus punk et rentre dedans sont un peu trop « communs », malgré des coupures/break intéressant pour casser le rythme. Parfois la guitare solo sonne un peu comme dans les Pixies, mais voilà, hors mis ce petit détail, pas d’innovation majeure. Je retrouve un peu de Nick cave des débuts, c'est-à-dire rock et énervé, malheureusement pas avec autant de talent. L’autre titre à ne pas rater est l’excellent « Baby’s comin’ home today » (pas des textes renversants comme vous l’aurez compris) mais l’utilisation d’un saxo mélangé à ce rock punk que Nick cave (ici c’est flagrant) n’aurait pas renié et qui booste la compo. Pour terminer, le troisième titre à garder sous le coude est « i don’t want this no more », hyper mélodieux car calme et langoureux. Non, je ne parlerais pas de Nick cave même si cela me démange ! Un titre tout en finesse et succulent. Ce qui est assez paradoxal et étrange, c’est de tirer les chansons les plus abouties dans les compos lentes et plus rock, et de laisser les huit autres compos punk plus lassantes et communes. Un comble pour un groupe de punk…Peut-être que le groupe devrait se recentrer vers plus de rock et de subtilité, il sait le faire avec brio. Ou alors, qu’il nous fasse des titres énervés punk, mais de façon plus originale… Dommage, vraiment dommage. |
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