GOD DAMN Old days [ 2009 ] |
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CD Durée : 39.54 Style : Stoner / hard-rock / metal |
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Chronique : 26 mars 2009 , réalisée par MazaK | ||||
Ce qui partait comme un projet anodin entre potes, dont l’unique prétention était de rendre hommage à une scène stoner U.S. a pris ces derniers temps une direction bien plus sérieuse. En effet, les GOD DAMN, depuis la sortie de leur première démo, se comportent en véritables stakhanovistes, accumulant prestations scéniques remarquées et appréciées, manquant de peu la première place de la finale du tremplin Sin Cession … Petit à petit et avec acharnement, le quintette s’est créé une fan-base non négligeable et une solide réputation de bête de scène. Bref il était donc temps pour eux de passer à la vitesse supérieure ! Chose est faite avec la sortie de leur premier opus « old days » sur le label NIP down records (distribution Season Of Mist). Premier constat, le concept du groupe semble ne laisser aucun doute planer sur leur dessein et confirme la démarche! ici il ne s'agit en aucun cas de fournir du neuf ou de l'originalité mais de se faire plaisir et de nous balancer un stoner-rock à l’américaine ! pari réussi haut la paluche, avec une succession de titres taillés dans la roche des contrées désertiques du Texas ! On ne parle plus en degré Celsius mais en degré Fahrenheit, on ne fait plus des kilomètres mais des miles, on ne dit plus « nom de dieu » ou « bordel de merde ! » mais on dit « god damn motherfuckers » ! bref, il fait chaud, la route est longue et on dit des gros mots ! Les dix titres proposés passent plutôt bien : "unjailed" avec son intro et sa structure écrasante à la Crowbar entrecoupées d'une accélération thrashy bien burnée (assurément le meilleur titre de l'album!), la simili ballade "lies" teintée de nostalgie, l'entêtant "dying in a hole" et ses guitares pachydermiques, Le sabbathien "no hopes ahead" et sa speederie finale que l'on croirait presque sorti de "kill'em all"… Le groupe confirme ses capacités ! Renat, au chant, est doué dans son registre (avec en option les cordes vocales passées au papier de verre et huilées au whiskey de contrebande). Les guitares sont hyper grasses et les soli haut de gamme. Ajoutez à cela une frappe de bucheron à la batterie et une basse souvent inventive et le tour est joué ! Le son est lui aussi de haute facture, que ce soit au niveau du mixage que du mastering. Petit reproche tout de même, une certaine linéarité s’installe par moment et l’omniprésence de passages mid-tempo flirte épisodiquement avec la monotonie...Les contrastes sont pourtant bien réels mais souvent prévisibles. C'est Lorsque le groupe ose sortir un peu de l'influence de ses ainés avec l'audacieux "here stands serenity" (ballade psychédélique dans la veine du Pink Floyd des années 70, notamment grâce à l'utilisation d'un orgue Hammond) que l'on touche à du très bon. Un premier album qui devrait combler aussi bien les nostalgiques de Molly Hatchet que les fans de stoner actuel ! Pas mal du tout ! |
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