SEIDE
Dogma [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine DEMO
Durée : 24.43
Style : Black métal
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  Contact label :
  Contact groupe : http://www.myspace.com/seide666
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 25 mars 2009 , réalisée par GOHR
   
Ce n’est pas nouveau, la scène française underground regorge de pas mal de combos de Black-métal. Bien que certains s’avèrent assez (voir très) mal inspirés, d’autres nous interpellent par leur capacité à proposer une musique véritablement personnelle. Ce premier assaut de 24 minutes intitulé « Dogma » ne me fera pas dire le contraire.

SEIDE ont l’indéniable qualité de produire un Black-métal extrêmement polyvalent. Pouvant allier à leur Black-métal d’outre tombe des éléments atmosphériques et de la chaleur Heavy et Death-métal, nos français savent garantir homogénéité et tension. « Dogma » démarre d’une façon très brutale et, contre toute attente, se voit atténué par des plans beaucoup plus soft. D’une façon générale, les parties ambiantes comme les plus extrêmes ont la qualité commune d’être assez fortes émotionnellement. Ainsi, la musique ne flotte jamais et lorsqu’il s’agit d’être calme, on sent une violence retenue prête à éclater et lorsque la tempête arrive l’intensité est à son climax. Nous ne sommes à ces moments là pas loin des premiers DARK TRANQUILLITY ou DARK AGE. Avouons que la réussite du combo est aussi due à sa production, assez crue pour être Black métal et pourtant assez limpide pour pouvoir garantir de l’efficacité. Le côté audacieux de l’Ep nous surprend vraiment à la première écoute car chaque chanson a vraiment une âme propre en développant une certaine façade de SEIDE. Par exemple, dans « Unbeliever », le groupe offre ses plus grandes envolées ambiantes avec l’arrivée d’un backing vocal féminin, tandis que dans « Unholy Triad » c’est l’influence « maidenienne » qui ressort avec un riff principal très ancré dans le Hard/heavy.
A d’autres moments nous ne sommes pas loin de déceler des influences classiques et jazz, ce second style étant bien souvent peu associé au Black-métal. Enfin, mention spéciale au chanteur du groupe, dont le timbre transmet à la fois une haine totale et aussi quelque chose d’un peu plus théâtral, certes moins caricatural qu’un « De mystheriis dom satanas ». Dommage que nous ne puissions pas tout à fait comprendre les textes en français.

En cinq chansons, SEIDE nous montre qu’il a du caractère et déjà un savoir faire conséquent. Malheureusement, la durée un peu courte nous empêche de voir si le groupe sait proposer quelque chose d’aussi intense sur une longue durée et s’il parviendrait sur un album d’une heure à être toujours aussi imprévisible. Une très belle démo, pour un groupe à suivre.







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