GUNSLINGER
Earthquake In E Minor [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 44.20
Style : Rock/Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.buzzville.be
  Contact groupe : http://www.gunslinger.org.uk http://www.myspace.com/alandaveygunslinger
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 22 mars 2009 , réalisée par Black.Roger
   
En ces temps de résurrection de vieilles gloires rock on ressort aujourd'hui un combo ayant opéré au début des années 80. Il s'agit de GUNSLINGER de Grande-Bretagne. Mais qui se cache derrière ce nom de groupe me direz-vous ? Voici donc un bref historique pour éclairer votre lanterne. Nous sommes en 1979, Alan Davey et Nigel Potter décident de se lancer dans l'aventure rock n' roll avec en bandoulière une basse pour l'un et une guitare pour l'autre, mais un rock puissant qui arrache en somme. La première appellation du combo ce sera CHAINSAW, mais bien vite on change pour GUNSLINGER. Quelques compos sont écrites à ce moment là, mais sans suite discographique. Après 19 ans passés au service du groupe de rock psyché HAWKWIND, Alan Davey ressort GUNSLINGER du cimetière en 2008. S'en suit la sortie du premier véritable album qui n'avait pu voir le jour il y a trente ans, c'est "Earthquake In E Minor" qui apparait en Europe ce printemps 2009 avec, à la clé, une tournée en Europe reformation oblige !

Alors que vaut ce bel objet qui sort enfin de l'ombre et nous replonge dans une période où un certain rock dit "hard" dévastait les salles de concert Rickenbaker en avant ? On ne va pas tergiverser longtemps à son écoute, le power-rock des Anglais est un compromis entre Motörhead, Motörhead ,et encore Motörhead avec un côté psychédélique à la Hawkwind évidemment dans une veine hypnotique indéniable. Alan Davey, qui s'était auto proclamé "le bassiste assassin 2" nous en met plein la tête et s'amuse même à créer des climats répétitifs que l'on retrouvera notamment dans le cyber-rock planant de Klaus Schulze des 70's. La guitare nous laisse sans voix, voix jumelle de celle de Lemmy (cqfd) pour un chant sale et éraillé bien souvent.
Je ne vais y aller par quatre chemin, selon l'expression bien connue de tout le monde, tout au long de l'écoute j'ai eu l'impression d'avoir la prestation d'un groupe de reprise de Motörhead (encore), et je me demande qui va pouvoir apprécier ce "trésor archéologique" qui remonte à la surface ? A l'époque ça devait faire un malheur en live, mais aujourd'hui ce ne peut-être qu'une curiosité. Je me demande pourquoi on a sorti un CD à la production nasillarde qui arrive tel un OVNI dans notre lecteur CD.

En fait je suis partagé quant à la notation de cette chronique, soit le Cd est une perle rare témoin d'une époque et là nous donnons un 9, soit c'est un skeud qui pue le "hasbeen" à plein nez et alors nous lui attribuons un 5, mais comme cet enregistrement se rattache à quelques souvenirs, je vais me décider pour un 6.5. Si après tout vous aviez une réclamation à formuler, veuillez poster un commentaire au bas de ce texte, merci !







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