CHRONIQUES ALBUMS

Encore un groupe en « THE » dont on déteste entendre parler mais qu’on adore écouter. The Chelsea Smiles possède tous les ingrédients pour faire un bon groupe de punk/garage californien. Un bon line up, deux guitares, une basse, une batterie et une bonne dose d’influences des plus méchants groupes de punks américains des Ramones aux New York Dolls en passant par les Stooges.
Encore un, certes mais parmi toutes ces mutations futuristes plus ou moi mal formées de Johnny Thunders ou de Dee Dee Ramone, ces petits gars ont plutôt du talent. Descendus tout droit de Hollywood Boulevard, Les Chelsea Smiles balancent leur deuxième album intitulé originalement « the Chelsea Smiles ». Après avoir attendu 36 heures (en référence à leur premier album Thirty Hours Later (2006)), les revoilà en 2009, avec un son beaucoup plus travaillé et un nouveau label, DR2 record. Rien de très original dans les compos, des riffs et des rythmes inhérent aux codes du punk-rock californien. Mais voilà, comme beaucoup des ‘THE’ band, ils ont LE truc. Ils ont trouvé des mélodies accrocheuses jouées sur des guitares survoltées avec la voix à peine post-pubère d’un chanteur à la gueule d’ange, Todd Youth.
Ils ont tout pour bien être commercialisé. Même si on a l’impression que cet album est d’un cliché affligeant, on ne peut pas s’empêcher de le trouver sympathique. Les titres à retenir, « Take you away », «On the Run », « Nothing to Lose »…Et un final ‘blinkissisme’ “Broken Lullabies”, un titre mélancolique qui laisse perplexe.
Pas grand-chose à creuser musicalement parlant sur l’album vu sa banalité. The Chelsea Smiles est une découverte sympathique dont on entendra sûrement parler, facile à écouter, pour faire de la route ou passer le temps aux toilettes.