LEGENDA AUREA Ellipsis [ 2009 ] |
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CD Durée : 63.08 Style : Heavy progressif |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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EMOTION |
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Chronique : 21 mars 2009 , réalisée par AVALON | ||||
Jeune groupe Helvete crée en 2005, LEGENDA AUREA sort son second album « Ellipsis ». Le groupe doit faire ses preuves pour séduire – ou pas – le public français exigeant, va-t-il tenter un hold-up avec cet album ? Lors de la toute première écoute, à faible volume sonore, la réaction négative ne se fait plus attendre : un groupe banal, avec une chanteuse, dans un style commun 'heavy mélodique symphonique', sans aucune personnalité. Les dés étaient lancés. Puis, on approfondi le sujet, on ré-écoute, pour en entrevoir les éventuelles subtilités qui nous avaient échappées. On monte le son, et on prie pour ne pas devoir réaliser une énième mauvaise chronique. Le verdict est donc nettement plus mitigé. Oui, le groupe n’a pas encore toute sa personnalité (comment ne pas penser à Nitghwish sur un titre comme « Parasomnia ») par contre, comptez sur un album réussi. Réussi dans le coté technique surtout, car les cinq musiciens y mettent toute leur âme et leur savoir faire pour construire un album solide et carré. Les guitares font un superbe travail à la fois rythmique et solo, la basse est bien présente, la batterie bien variée et inspirée, c’est bon, très bon et c’est sans doute sur le plan technique que le groupe va se démarquer des milliards de groupes du même style. Qu’en est-il du chant féminin ? Bon également. Un chant clair limpide, juste, puissant, qui tire vers le lyrique, mais quand il monte trop haut est à la limite de la correctionnelle et du juste, attention ! Les compos sont à piocher dans un style heavy avec de nets accents symphoniques, où peut s’insérer un piano très mélodieux. Admirez également le coté très progressif de « Abscondence Prt. I » avec un synthé sorti tout droit de Saturne, et des parties de guitares rapides superbes. Un titre excellent car le coté progressif rapide est à la fois captivant, technique sans être démonstratif et lassant, loin de là. La seconde partie de « Abscondence Prt. II » est elle à l’inverse, très calme, douce et légèrement sirupeuse. Un petit moment de calme dans des riffs tourmentés ne fait pas de mal mais malheureusement la fin de l’album avec ces trois derniers titres plombent un peu l’ensemble, car cela devient légèrement trop mou et ennuyeux. L’album aurait mieux fait de s’arrêter au titre « Outbreak » pour ne pas faire fuir les auditeurs. « Outbreak » d’ailleurs qui possède un chant masculin death en complément de la chanteuse, sous une orientation toujours aussi heavy progressive. Très bonne initiative ! Leur « heavy sympho/progressif » est assez réussi dans l’ensemble. Techniquement cela tient la route, vocalement la chanteuse assure (des réserves sur les parties très haut perchées) et les compos sont dans l’ensemble travaillées et riches. Reste à donner plus de personnalité encore, à ne pas tomber dans le mélo (voir fin album) et vous aurez un groupe qui ira loin et qui sera reconnu en tant que tel, sans aucune autres comparaisons. Mea culpa et bonne chance. |
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