NIFLHEIM Once upon a cow [ 2008 ] |
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MCD Durée : 34.24 Style : Metal folk/metal symphonique |
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Chronique : 21 mars 2009 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Il était une vache, perdue dans Brocéliande, dansant avec un troll dans la taverne de Molly? drôle d'histoire! C'est effectivement dans un univers mystérieux et un peu déjanté que Niflheim effectue son parcours, un voyage peuplé de mythologies, de personnages féériques et...de bovidés. Cet Ep « Once upon a cow » regroupe ainsi la première démo du groupe « Lost in Brocéliande », ainsi que 3 titre composés plus récemment, de quoi pouvoir juger l'évolution de la joyeuse équipée en ces quelques années. Si le disque commence par les titres plus récents, cette chronique, à l'inverse, s'intéressera dans un premier temps à « Lost in Brocéliande » et ses 5 titres créés en 2006. Niflheim officiait alors dans un registre de métal symphonique comportant tous les clichés du genre, avec ses claviers à outrance, son chant féminin façon faux chant lyrique, son tempo typique du genre. Les français ne laissaient cependant pas moins apprécier une technique évidente au niveau maitrise instrumentale, tout comme les compositions classiques dans leur ensemble, montraient des essais de différentiation via l'ajout d'éléments épiques ou de violons pour un coté plus folk (tiens tiens...voilà qui est intéressant). L'entrain était de mise, tout comme une bonne part de second degré (et l'intro de « Fenrir » façon son en mode THX) mais le résultat final largement déjà entendu. Place maintenant aux années 2008, source d'intérêt majeur de « Once upon a cow ». Car en deux ans, Niflheim a su évoluer de façon exponentielle. Exit le clavier et le chant lyrique, dieu merci, place à un métal folk enjoué et endiablé! Violon, violoncelle sont alors largement utilisés sur des compositions réfléchies et travaillées sur lesquelles les guitares trouvent une place également plus nette. Une autoproduction? Oui mais alors avec les moyens. La qualité sonore, tout comme l'artwork, sont exceptionnelles, le grain collant parfaitement avec l'emploi des instruments acoustiques qui se distinguent sans forcer. Mais le gros point fort de ces trois nouvelles compositions consiste en l'emploi de percussions en arrière plan qui maintiennent une perpétuelle accroche sonore; celles ci pourraient être d'ailleurs plus mises en avant pour creuser les ambiances. Un bel aspect festif se crée, la technique est parfaitement au point, le batteur s'éclate sur « Prophecies of a coming fall » (la pièce maitresse du disque), les guitaristes et la basse s'amusent, attention tout de même, encore une fois, du chant, où la voix bloque et se casse dès la moindre envolée aiguë. Quelle inspiration! Niflheim nous propose tout simplement trois titres pleins idées, plein d'originalité pour un "Once upon a cow" explosif et qui surtout, offre ô combien de perspectives alléchantes en attente d'un album longue durée du groupe! Niflheim, oubliez 2006, regardez vers l'avenir, celui ci vous tend les bras. |
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