THE AGONIST Lullabies For The Dormant Mind [ 2009 ] |
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CD Durée : 41.10 Style : Heavy/death |
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ORIGINALITE |
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Chronique : 20 mars 2009 , réalisée par Cujo | ||||
Merde, pourquoi moi… Sinistre punition que de m’infliger l’écoute de ce second album de The Agonist. Et comme je suis un chroniqueur soucieux de rendre un bon travail (le chef est impitoyable !) je me coltine plusieurs écoutes de cette chose afin de pondre un article qui sait de quoi qui cause. Ca frôle le masochisme… Même si je ne suis pas foncièrement fan de Arch Enemy ou de Evanescence, je n’ai absolument aucuns préjugés contre le métal à chant féminin. Les vieux Holy Moses comptent parmi mes disques de chevet, le récent album de Shadow m’a enchanté, et j’irai même jusqu’à dire qu’une brailleuse de premier ordre apporte à un groupe une aura toute particulière qui peut mettre en ébullition nos petites testostérones de mâle… Tout ça pour dire que ce n’est absolument pas parce que c’est une nana qui officie derrière le micro que je sabre le groupe. Même si j’en ai un peu ma claque de cette mouvance death mélo avec chant poignant à faire pleurer un frigidaire, la sauce peut toujours me faire grimper aux rideaux si les compositions sont intéressantes, fouillées et sensibles. Avec le chant féminin, sois on mise tout sur le côté lyrique, soit on mise tout sur l’énergie particulière développé par une chanteuse derrière le micro (Holly Moses, Acrostichon, excusez pour mes références fossilisées !), soit on prend le pari de marier les deux styles en alternant growl light et envolées larmoyantes. Et dieu sait qu’il faut du talent pour mettre en valeur ces deux types de chant radicalement opposés, car musicalement il faut trouver le parfait équilibre entre violence et intermèdes forcément plus planants, voir atmosphériques. Et le tout sans paraître poussif, quel exercice délicat ! Et malheureusement, dans le cas présent, The Agonist se casse la gueule à tous les niveaux. Chaque morceaux n’est qu’une succession de plans tour à tour vaguement death, de cavalcades heavy, d’intermèdes mélodiques, le tout sans aucunes accroches ni aucune cohésion. Prises à part, certaines parties se montrent relativement sympas, mais les chansons sont fatigantes à force de changements trop abruptes de styles et de rythmes. Franchement, à moins d’avoir vécu au fond d’une caverne ces dix dernières années, je ne vois pas comment on peut adhérer à la musique de The Agonist tellement les compos se montrent poussives et caricaturales. Certes, la chanteuse se défend plutôt pas mal, mais les différents chapitres musicaux s’emboîtent tellement mal les uns aux autres que sa prestation n’est jamais réellement mise en valeur. En gros, elle s’égosille pour rien… Ma conclusion sera des plus radicales : je me fais chier à chaque écoute de « Lullabies For The Dormant Mind ». Cet album n’a aucune envergure, aucune compo n’est marquante, gardez vos thunes pour un achat plus intéressant, ce qui n’est pas dur à trouver… |
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