TOXIC HOLOCAUST An overdose of death [ 2008 ] |
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CD Durée : 36.31 Style : Thrash punk |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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EMOTION |
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Chronique : 16 mars 2009 , réalisée par 777 | ||||
Municipal Waste vous connaissez ? Oui ? Alors voilà un album qui a la couleur de Municipal Waste, l’odeur de Municipal Waste, le style de Municipal Waste, l’artwork, le logo, ….de Municipal Waste. Alors c’est le nouvel album de Municipal Waste oui ou non ? Et bien non ! Tout faux (enfin presque) il s’agit du tout premier album studio de Toxic Holocaust ! Bon le mimétisme autant visuel que sonore avec les gars de Richmond, Virginia, peut prêter à sourire, mais ne nous arrêtons pas là et regardons d’un peu plus prêt ce que Joël Grind (oui oui c’est son nom…), maître d’œuvre du groupe, a à nous proposer . Tout d’abord il ne vous faudra pas longtemps pour définir le style : du Municipal Waste (et oui…). Bon sans vouloir être trop regardant, disons plutôt que l’on a affaire à un savant mélange de Slayer, pour le coté thrash old school, de Motorhead, pour le coté hard rock droit au but, et de The Exploited, pour le coté street punk rageur. Alors où est le problème ? Et ben non il n’y a aucun problème messieurs dames. En dehors d’une originalité proche d’un QI d’un poisson rouge, le cocktail maison de Joël Grind fonctionne vraiment bien. A vrai dire, les treize titres de la galette passent comme une lettre à la poste, ce qui est d’ailleurs le mot d’ordre du groupe. Ici on ne réfléchit pas et on fonce tête baissé dans un pit en furie. Bon allez, je fais la fine bouche sur la qualité du son de l’album. Loin d’être mauvais, il est peut être un peu trop proche de ses origines punk, à savoir un peu crade et brut de décoffrage. Le petit reproche serait notamment au niveau du son de gratte que je qualifierai de « en bois ». Comprenez pas la, un son saturé mais sans trop de tranchant, ni de sustain. En fait un son de gratte à la….Motorhead. Disons que c’est plus une explication qu’un reproche. On notera aussi un peu de ressemblance au niveau de la voix avec Lemmy pour le coté « fond de gorge rapeux ». Alors voilà, on émet quelques critiques mais on oublierai presque le principal (waste…pardon), tous les titres de l’album contiennent leur lot de rythme bourrins pour endiabler le pogo, de gros riff à headbanger, histoire de se démettre les cervicales, …..C’est frais, direct, accrocheur et distrayant, que du bon ! Voilà donc un album à recommander si vous n’avez pas envie de vous prendre la tête et si vous avez horreur du metal progressif intelligent. Non ici, on descend une paire de bière en se marrant entre pote, on se jette contre les murs, et on en redemande. Avec une musique taillée pour le live, et une référence directe à vous savez qui, cet album a vraiment beaucoup d’atout de son coté. Et si vous voulez vous marrez, un peu allez sur leur myspace pour mater la photo, bouteille à la main et masque à gaz sur la tête, du patron Joël Grind. Kitch mais au moins ça annonce la couleur ! Thrash rules ! |
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