EVIL COUNTRY JACK Jack’s Country [ 2008 ] |
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CD Durée : 47.50 Style : Surfin’Thrash/Death |
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Chronique : 11 mars 2009 , réalisée par PK | ||||
Originaire de Montpellier, Evil Country Jack sévit depuis 2003 avec son mélange improbable de Thrash/Death et de Surf guitar. J’en vois certain froncer les sourcils « Surf guitar », qu’est ce que c’est? Qu’est ce qu’il raconte? Allez un peu d’efforts voyons, certes on ne peut pas dire que cela fasse parti de la culture métal, mais je suis sur que vous connaissez tous l’inventeur du Surf guitar qui n’est autre que Dick Dale dont chacun connaît au moins le morceau « missirlou » pour l’avoir entendu sur l’incontournable B.O. du non moins incontournable film qu’est Pulp Fiction. Ça y est, ça vous reviens? Ok, on va pouvoir entrer dans le vif du sujet alors! « Jack’s Country » est donc le premier album de ces Montpelliérains pour le moins barrés, dont on peut dire sans trop se tromper qu’ils ont été bercés un peu trop près du mur par une mère fan de Mike Patton et de feu Carnival in Coal. Disons qu’il s’agit des premières influences qui sautent à la gueule, mais là où le groupe se démarque de ses aînés, c’est bien grâce à l’ajout de l’influence de Dick (non pas Rivers, relisez plus haut pour ceux qui ne suivent pas!) et des Beach Boys, se créant un univers assez unique et personnel. Que les fans de métal se rassurent, la base elle est bien métal. Thrash essentiellement, mais parfois plus Death au détour de quelques riffs et de certains breaks ou tout simplement par les structures en général. L’ensemble des instruments est bien joué et l’on arrive bien à discerner ce que chacun fait. Ce que l’on regrettera par contre au niveau de la production et malgré un mixage relativement bon, c’est le manque de relief de l’ensemble. On a plus l’impression d’écouter une démo qu’un album, le son manquant singulièrement de pêche et les guitares étant très vite noyées lors des passages les plus bourrins. On est loin de la catastrophe cependant et les 15 titres qui nous sont présentés restent tout à fait audibles et écoutables bien sur. Disons qu’une prod un peu plus musclée aurait collé davantage au groupe… En dehors de l’aspect original des compos via l’apport d’une influence inédite pour le style, il faut par contre avouer que l’ensemble n’est pas transcendant et ayant vu le groupe sur scène, je dois dire que leur performance live m’avait davantage emballé que ce premier album. Il faut dire que l’aspect visuel et décadent du groupe contribue beaucoup à l’ambiance qu’ils dégagent tous les 5 sur scène. Il n’en reste pas moins que les Montpelliérains nous offrent un premier album sympathique, mais desservi par une production qui sied davantage aux passages « Surf » qu’à ceux métal qui sont pourtant majoritaires. Résultat des courses, à moins d’avoir vraiment un coup de cœur sur ce mélange osé et original, vous risquez très vite de vous lasser. Le bon côté de tout cela c’est qu’il reste encore une bonne marche de manœuvre pour nous en foutre plein la vue à l’avenir et l’on n’en attend pas moins d’eux! |
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