SARKE Vorunah [ 2009 ] |
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CD Durée : 37.35 Style : Black métal |
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Chronique : 09 mars 2009 , réalisée par PK | ||||
Sarke n’est pas ce que l’on peut appeler un inconnu de la scène Black métal… Connu pour son rôle de batteur dans des formations telles que Tulus, Sensa Anima, Khold, Old Man’s Child… Il hante la scène norvégienne en martelant ses fûts depuis 20 ans environ. Pour son premier opus en solo, monsieur a décidé de s’occuper également de la basse et de la guitare, ne laissant que le chant à un autre vétéran de la scène Black, Nocturno Culto (Darkthrone). De la part d’un tel duo, on en attend beaucoup. Trop peut être, et du coup la déception est inévitable dès la première écoute de « Vorunah » dont rien de particulier ne semble vouloir se dégager. Si Sarke s’affaire à nous produire un jeu de basse et de guitare sur lequel on ne pourra pas cracher (la batterie elle aussi est réussie, mais ça c’est évident), la qualité de ses riffs est par contre vraiment discutable. Rien de bien malsain, rien de saisissant, c’est plat, très plat, et seuls quelques arrangements au synthé viennent sauver les meubles en apportant les seules misérables touches d’ambiance présentes dans cet album. Sarke semble vouloir nous offrir un mélange entre le Black’n roll des derniers Satyricon et des structures plus progressives façon Enslaved, mais n’arrive pas à la cheville de ces fameux groupes… Vous trouvez « The Age of Nero » ennuyeux… alors préparez vous un oreiller avant d’écouter « Vorunah ». La touche vocale de Nocturno Culto, ne vient pas sauver les meubles non plus, le célèbre chanteur déclamant ses textes sans vraiment nous inspirer ni crainte, ni haine. Que dire de cette production, qui se veut faite façon années 70… oui mais alors années 70 côté propre et bien vu, pas côté punk… Je ne suis pas du genre à aimer les productions super crade, mais il y a un minimum à respecter quand même quand l’on prétend faire du Black métal. Bref, la production est si lisse qu’en enlevant la distorsion de la guitare et en mettant du chant clair, elle serait parfaite pour un album de pop. Malgré tous ces défauts, l’album se laisse écouter, car certains passages sont quand même de bon goût, voir même certains morceaux, comme « Vorunah » la deuxième et à mon avis meilleure piste de cet album qui n’en compte d’ailleurs que 8… On aurait pu trouver ça court si qualité avait été homogène, mais en l’occurrence on ne s’en plaindra pas. Loin d’être bon, pas vraiment mauvais non plus. Ce qui fait de « Vorunah » un premier album plus qu’anecdotique pour Sarke… Bref, à moins d’être un fan absolu de ce batteur ou de Nocturno Culto (pourtant loin de nous offrir sa meilleure prestation), je ne vois vraiment pas de raisons de s’attarder. Garder donc votre argent pour de meilleurs investissements! |
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