GREELEY ESTATES Go west young man, let the evil go east [ 2008 ] |
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CD Durée : 52.57 Style : Post hard-core screamo |
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Interview : | ||||
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Chronique : 08 mars 2009 , réalisée par MazaK | ||||
Les Greeley Estates ne sont pas des débutants, loin de là. Leur nouvel opus "go to west young man, let the evil go east" sorti il y a quelques mois est le troisième album du combo, disque qui s'est rapidement hissé en 31ème position du fameux Billboard américain. Directement issus du moule emo-screamo-core-post-machin-chose que nous impose les states depuis quelques années, le groupe s'est vite taillé une sacré réputation au sein de la scène rock indie. Accumulant tous les clichés inhérents au style, c'est un sans faute de conformisme: mélodies alliées au chaos absolu (on pense à Dillinger Escape plan, Glasjaw …), chant écorché et refrains mélodieux légèrement pompeux, guitares acérées et parfois volages, batterie technique et inspiré… La sauce prend vite mais retombe au bout de quelques minutes tant l'impression de déjà entendu trône! Pourtant chaque musicien y met du sien et la motivation est omniprésente, mais impossible de trouver la moindre once d'originalité et d'innovation. Les plans se succèdent avec prévision et l'on frôle parfois l'insupportable et le pesant, notamment sur le "mother nature is a terrorist" et "there's something wrong with the world today". Franchement se coltiner l'album d'une traite est plutôt pénible, et le démonstratif du combo, heureusement mis en valeur par une production sans faille (merci monsieur Corry Spotts qui s'était déjà fait remarquer par son travail pour Job for a cowboy), va en irriter plus d'un! On cherche en vain le rapport entre une musique qui se veut rebelle et une image teenager niaise et stéréotypée… Le chanteur crache une haine feinte qui fleure bon le déodorant, les caleçons Calvin Klein, le gel et les baskets à 300 dollars! Bien sûr les amateurs du genre vont sûrement apprécier la vélocité des Greeley Estates mais l'envie de leur conseiller de réécouter les premiers Dillinger Escape Plan ou Sikth semblerait de mise! En bref, un album aussi bien foutu qu'une pub pour une célèbre boisson gazeuse américaine ou un fast-food mais qui ne laissera pas grande trace de son passage… |
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