NEO INFERNO 262 Hacking the holy code [ 2009 ] |
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CD Durée : 48.23 Style : Black Metal Industriel |
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Chronique : 06 mars 2009 , réalisée par Chart | ||||
Voici un groupe bien étrange qui nous arrive tout droit de Toulouse avec un premier album « hacking the holy code » aux relents indus et black metal. Le digipack dans lequel est présenté le Cd est à la fois d’une simplicité déconcertante et d’une imagerie pour le moins originale. On dirait une affiche de propagande des années 60 avec une grosse dominante rouge. Le groupe n’ayant malheureusement pas inclus de textes, il est regrettable de ne pas pouvoir en apprendre un peu plus sur le fond du concept. Car c’est certain, le groupe a un message à faire passer… Bon, comment vous décrire ce que j’entends ? Si je devais faire des rapprochements, je dirais que SATYRICON, époque « Rebel extravaganza » se serait allié à un PUNISH YOURSELF ou un MINISTRY sous amphétamines pour vous servir des morceaux bien rentre dedans, riches en sonorités variées avec des grosses guitares histoire de bien vous anéantir. Bon, ce n’est pas forcément un disque simple à aborder. Tous ces mélanges de sons, de samplers, de structures complexes et autres voix distordues ne facilitent pas la première approche. Par contre, une fois tout cela assimilé, on est très vite emporté dans cet univers post apocalyptique. Alors que le reste de l’album met l’accent sur l’aspect le plus industriel du groupe, l’introduction du morceau « F.A.I.T.H. » fait penser à du Black metal symphonique traditionnel. Il y a un peu de DIMMU BORGIR là dedans. C’est plutôt une bonne chose parce que ça permet à l’album de reprendre sa respiration. Une fois tous les effets enlevés, on se rend vraiment compte de cette base Black Metal qui anime le groupe. C’est comme si cette intro nous montrait NEO INFERNO 262 sous un jour dépouillé, un peu comme quelqu’un qui se lèverait sans maquillage…une fille de préférence, c’est quand même mieux… Le reste du morceau est beaucoup plus violent. Je me demande même s’il ne s’agit pas de la partie la plus violente de l’album. Le tempo est particulièrement élevé sur ce riff. Les blast beat hypnotisant et la voix hurlée, trafiquée à mort alternent avec des parties plus calmes, orchestrées un peu à la façon de DIMMU BORGIR. « F.A.I.T.H. » malgré son aspect un peu décousu est un titre particulièrement intéressant. On trouve un peu de tout sur cet opus en matière de sonorités. « A needle in your eardrum » est sûrement le titre le plus indus du groupe. Un peu de clavier en nappes et une bonne dose de sampler et autres sequencer occupe l’espace sonore. C’est tout à fait le genre de titre qui pourrait plaire aux fans de PUNISH YOURSELF. Et pourtant, il ne dénote en rien du reste de l’album. L’ambiance reste la même, toujours aussi pesante et entraînante. L’album s’achève avec un « Vessel NTS VII » lui aussi aux inspirations diverses. Ce morceau rappelle un peu ce qu’aurait pu faire FEAR FACTORY en matière de remix. Mais l’ambiance n’est pas la même ! On dirait plutôt du MAYHEM que du Thrash à l’américaine remixé. Là encore, il y a juxtaposition de parties en blast et de riffs plus lents, très lourds avec une grosse caisse très présente. NEO INFERNO 262 vaut vraiment le détour. Son originalité, sa complexité et la puissance qui se dégage de cet album me font dire que l’hexagone a de quoi rivaliser avec la scène internationale pour peu qu’on ait envie de la soutenir. A bon entendeur ! |
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