CHRONIQUES ALBUMS

Après le thrash- old- school, le heavy-thrash, le modern-thrash, le power-thrash, le thrash-core, le thrash-death, le gothic-thrash, le prog-thrash, le post-death-thrashcore, le cyber-death-thrash, le techno-thrash-métal, le black-thrash, voici venu le temps du thrash/fusion. Oui ça existe je l'ai écouté avec la première galette des Troyens de SONS OF SECRET. Après une petite démo "Contagion" sortie en 2007 et déjà épuisée depuis longtemps, nous avons droit à la totale en 43 minutes avec "The Dancefloor Killers".

Ecoute immédiate, fermez les issues de secours, attachez vos ceintures et pour tout ceux qui n'aiment pas ce genre de métal loufoque un seul conseil : "barrez" vous ! Nous empruntons ici les chemins torturés et tortureux d'un métal à la Faith No More, ou plus près de chez nous à la Carnival In Coal. D'ailleurs sur l'un des titre "Z" nous avons Arno en guest. Il ne faut surtout pas minimiser les compositions du groupe car la puissance est au rendez-vous avec une dominante de riffs thrashisants bien entendu, mais aussi beaucoup de fun et de funk pour le groove toujours bien présent. Petit flash-back seventies, petits airs sixties à la Flower Potmen, compos aux côtés festifs alternant avec des envolées "destroy", on ne s'ennnuie pas une seconde pendant cette audition.
Chez les SONS OF SECRET on déteste particulièrement ce que le grand public adore comme par exemple les teckels, la tecktonik, les meubles en teck, la t(eck)léréalité et on aime les frites au nutella. On aime le rock/blues sixties, celui des pionniers, le jazz-libre, on sent les influences d'Infectious Groove, de Parabelum et de Rage Against The Machine, tout est servi sur une musique qui reste souvent extrême ne vous y trompez pas, ce n'est pas "mou du genou", ça arrache de bien belle façon et parfois ça décolle le papier peint, c'est vous dire ! Nos Troyens frappent donc assez fort avec leur premier opus, cependant une meilleure production aurait pu être bien bénéfique, mais le potentiel est là et leur démarche ne demande qu'à être un peu plus affinée avec des compositions saupoudrées d'un peu plus de professionnalisme. Si tout va bien, leur prochaine offrande va faire un malheur (ou notre bonheur, c'est selon!).

En attendant, "The Dancefloor Killers" vaut largement le détour croyez-moi. Alors vous savez maintenant ce qu'il vous reste à faire, et dépêchez-vous il n'y en aura peut-être pas pour tout le monde !