ZEROMANCER Sinners international [ 2009 ] |
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CD Durée : 42.24 Style : Goth metal/electro |
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Chronique : 03 mars 2009 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Un groupe allemand mêlant métal et électro qui parvient à faire autre chose que du Rammstein? Bigre! Voilà un fait intéressant à souligner...mis à part le fait que Zeromancer ne soient pas allemands mais bien norvégiens. Après la Suède et la Finlande, la Norvège s'y met donc aussi...S'y met à quoi? Et bien à s'inscrire dans une nouvelle tendance consistant à produire des groupes de qualité musicale moyenne orientés plus vers la facilité que vers la réelle recherche d'innovations sonores. Le monde n'est plus ce qu'il était mes braves gens. « Sinners international », c'est un peu l'éternelle rengaine du « sexe, drogue et rock n roll » de la scène « goth » métal. Zeromancer nous parle donc de « sex », de « whore », de « love and regrets », de sex qu'on love et de whore que l'on fuck et qu'on regret...bref, de relations entre humains. Et c'est un peu désespérant de retrouver pour la énième fois une thématique, et quelle thématique, illustrée de manière plutôt fade avec en plus un rock électro assez convenu. Grosses guitares, boucles de samples et synthés sont ainsi à l'honneur, le tout garni d'un chant faussement plaintif ou torturé, selon les ambiances. Techniquement, les norvégiens assurent tout juste le minimum syndical, se concentrant directement à l'essentiel : sortir un gros son et finir vite le titre. Se retrouvent également des textures guitares largement empruntées à Marylin Manson (« It sounds like love but it looks like sex », « Filth noir ») l'aspect décadent en moins, ou s'il est présent, peu crédible tout au long de compositions à la facilité déconcertante. Mis les uns derrière les autres, tous les instruments donneront bien quelque chose? Oui, une sorte de gros rock bien énervé mettant même en avant parfois de belles tentatives (comme « Doppelgänger I love you » avant son refrain) vite aplanies et réduites à néant par l'arrivée de refrains invariables et doucereux. En gros, c'est au moment où Zeromancer s'énerve que l'auditeur y croit le moins. « Sinners international » se destine cependant à un public très large : amateurs d'electro/dark, de goth metal, de rock à grosses guitares - voir même sans grosses guitares-, chacun trouvera son compte sur un album très clean et bien produit à vocation de plaire à tout le monde et surtout de ne faire fuir personne. Idem pour les sonorités métalliques et électriques garnissant le disque, que les fans d'indus ne s'y trompent pas, leur fonction est purement décorative. Le colza qui ne craint plus le feu, les tomates rouges même immatures, les poulets à quatre pattes pour avoir plus de blancs, et la Norvège faisant du rock electro commerc...heu « accessible »...non vraiment, tout fout le camp, ce monde est fou! Garçon! un autre demi... pour oublier... ! |
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