SIGH Gallows gallery [ 2007 ] |
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CD Durée : 61.00 Style : Heavy metal |
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ORIGINALITE |
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Chronique : 01 mars 2009 , réalisée par PK | ||||
Démarche assez particulière de la part de The End Records que celle de ré-éditer « Gallows gallery », certainement l’album le plus hermétique de la discographie de Sigh déjà spécialiste pour nous pondre une musique déjantée et peu accessible d’habitude. Mais nous ne sommes pas là pour juger des choix du label, profitons en juste pour nous replonger dans cette version re-masterisée et agrémentée de 7 titres bonus. Tout d’abord, là règle à ne pas oublier lorsqu’on écoute un album de Sigh est de ne jamais au grand jamais se fier à la première écoute et au premier avis qui en découle généralement… J’ai d’ailleurs fait cette erreur il y a 2 ans quand cet album est sorti, et quelque part je dois l’avouer je m’en mort les doigts. Heureusement cette ré-édition vient corriger le tir pour ceux qui comme moi seraient passés trop vite à côté de « Gallows gallery » en 2005. Un album qui surprend d’une part par son style très heavy metal et un chant en voix claire assez surprenant. Nous sommes toutefois loin d’un heavy conventionnel, Mirai et ses acolytes ayant bien sur pris soin de torturer leurs compos à coups d’influences 70’s, tantôt rock, tantôt psychédélique, un peu comme si Jimi Hendrix avait rencontrés Pink Floyd à la fin des années 80 et qu’ils avaient essayés de jouer du Judas Priest… Le résultat peut sembler indigeste, et sincèrement lors des premières écoutes il l’est! Pourtant il se dégage un charme particulier qui vous pousse sans cesse à remettre le cd dans la platine… Folie, tel est le nom de ce charme, et certes Sigh a poussé ici le bouchon un peu loin… de là a se dire que l’album a été composé sous LSD il n’y a qu’un pas… mais cela ne nous regarde pas! Le résultat halluciné qui s’en dégage est à la fois frais et rétro, maladroit et technique, adorable et éprouvant. « Gallows Gallery » est de ces albums qu’on ne peut qu’aimer ou détester et parfois les 2 en mêmes temps. Quand aux bonus, nous avons droit à un remix de « The tranquilizer song » par David Harrow. Très planant et plus moderne dans son approche que le morceau original. Vient ensuite « Pale monument » dans une version chantée en voix saturée, qui nous donne un bon aperçu de ce qu’aurait été l’album s’il avait été chanté dans le registre vocal habituel de Mirai… on en vient presque a regretter que ce ne soit pas le cas d’ailleurs! « In a drowse » version démo 2003 est quand à elle aussi molle que dispensable, heureusement qu’elle est interprétée avec plus de pêche sur l’album. Gunface (guitariste des excellents « The red chord ») à quand à lui l’honneur d’une version de Messiahplan avec prise alternative de ses solos. Et pour terminer, il reste trois morceaux dont encore une version de « The tranquilizer song » toujours par le même monsieur, mais n’apportant rien de plus, ainsi que 2 outros jazzy qui ont davantage leur places dans les archives personnelles du groupe que sur un cd vendu au public. 3 titres sur les 7 bonus ont finalement un intérêt, et encore assez limité. Rien qui ne doit pousser le possesseur de la précédente édition à renouveler son investissement. Par contre si vous êtes amateurs de musiques barrées et que vous êtes passés à côté de ce « Gallows gallery », voici une excellente occasion de vous rattraper. |
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