INFESTUM Ta natas [ 2007 ] |
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CD Durée : 48.34 Style : Black métal symphonique |
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Infos :Contient le clip « Ta Natas » en bonus | ||||
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Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 01 mars 2009 , réalisée par PK | ||||
Né en 2000 des cendres du groupe Midgard, Infestum a la particularité de nous venir d’une contrée dont les productions parviennent rarement jusqu’à nous, à savoir la Biélorussie. Voyons donc ce qu’ils ont dans le ventre avec ce « Ta Natas », leur 2ème album. Laissons de côté le clip du morceau « Ta Natas », bonus qui nous ramène aux délires black visuels des débuts du genre, les corpses paint en moins. Parlons donc de l’essentiel, à savoir des dix morceaux de black métal que nous offre Infestum… Dix morceaux qui en eux même, sont très bons, offrant des structures biens faites, des riffs efficaces, et des mélodies soulignées par le synthé, ce qui nous fait du coup grandement penser à un croisement entre Dimmu Borgir et Emperor, de toute évidence les influences majeures de ce combo. Le chant est lui aussi très bien posé, parfois en anglais et le plus généralement en russe, avec cependant des annotations en anglais sous chaque titre à l’intérieur du livret. Il est question comme l’on pourrait s’en douter de satanisme, un satanisme assez proche de celui de LaVey avec un peu plus de mysticisme encore, histoire de garder un peu le folklore black métal si cher au style. Tout cela serait parfait s’il n’y avait pas une ombre au tableau : la production. La batterie bien trop triggée, ainsi que le synthé et le chant qui sont trop en avant dans le mix, laissant en retrait les guitares dont le son manque singulièrement de relief et de puissance. Quand à la basse, on se demande bien souvent où elle est cachée. Etrangement cela s’arrange au fil de l’album (même si le son des guitares mérite toujours un meilleur sort). Infestum réalise au final un bon album dont la production imparfaite n’est cependant pas un obstacle (ce n’est pas non plus catastrophique) et ce grâce à des compositions très biens faites qui séduiront sans mal les amateurs de black symphonique. Si vous n’avez toujours pas gaspillé votre argent dans le (décevant) dernier Dimmu Borgir, « Ta natas » est un album qui en comparaison mérite largement l’investissement. |
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