DIVINE HERESY Bleed the fifth [ 2007 ] |
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CD Durée : 38.53 Style : Deathcore |
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Chronique : 01 mars 2009 , réalisée par PK | ||||
Dino Cazares est de retour, et ce avec un nouveau groupe et un line up de folie! Si je vous dis que le monsieur derrière les fûts n’est autre que Tim Yeung (entre autres ex Vital Remains et Hate Eternal… excusez du peu). J’en vois déjà qui frémissent, d’autres qui tremblent, en effet imaginer un tel musicien avec un des membres fondateurs de Fear Factory suscite énormément d’interrogations. Quel mélange ces musiciens aussi énormes que différents ont-ils pu nous pondre? Réponse en 9 titres… franchement dévastateurs! (le 10ème est une power ballade… bien pour clore un album, mais assez dispensable) Pour une entrée en matière le groupe frappe fort, très fort. Mélangeant habilement Death brutal, rythmiques tantôt death, tantôt syncopées (on sent effectivement la marque de fabrique présente autrefois chez Fear Factory), le tout agrémenter d’un chanteur qui sort un peu de nulle part mais qui n’a pas volé sa place, loin de là! Tommy Vext est en effet aussi à l’aise sur le chant deathcore que sur les voix claires, aussi inattendues que superbement réalisées. Les puristes du death métal le détesteront à coup sur, que ce soit pour sa voix typée core ou pour avoir osé mettre du chant clair sur des parties death… mais putain, je n’ai qu’une chose à dire, tant pis pour eux! Il faut savoir ouvrir les yeux et aller de l’avant… je comprend que l’on puisse être réfractaire à l’évolution, car il est vrai que sous prétexte d’originalité certains nous sortent de sacrés merdes… mais quand le talent est là et qu’on vous pose une bombe comme « Bleed the fifth! » devant la gueule, il faut vraiment être de mauvaise fois pour continuer à affirmer que le death ne peut évoluer. Evidemment qui dit musique moderne dit production moderne, c’est hyper léché et on ne perd pas un coup de grosse caisse, ni la moindre note de guitare. Seule la basse est très légèrement en retrait. On imagine que c’est voulu, car c’est également Dino Cazares qui s’y est collé, et qu’il a sûrement cherché à mettre plus en valeur ce qu’il sait faire de mieux. Depuis l’enregistrement, le groupe a recruté un bassiste en la personne de Joe Payne (qui fut membre de session chez Nile… pas un rigolo non plus!). Divine Heresy nous lâche au final en pleine gueule un album aussi novateur qu’efficace et intéressant. Un certain Nicholas Barker ne s’y est d’ailleurs pas trompé, puisqu’il apparaît entre autres comme co-compositeur sur le morceau « Rise of the scorned ». Un certain Marc Rizzo est venu lui aussi placer quelques notes sur le même morceau. Bref, assez parlé célébrités, leur présence ne change pas grand-chose au final… « Bleed the fifth » est un peu aux années 2000 ce que « Demanufacture » est aux années 90. Assurément un album qui va marquer les esprits. D’ailleurs la comparaison n’est pas anodine, car outre la baffe reçue qui donne les mêmes sensations que celle de l’époque, l’album ici présenté est un peu une version à la fois plus Death et plus moderne du Fear Factory des débuts. Si vous avez un tant soit peu d’ouverture d’esprit et de bon sens, ne passez pas à côté d’un tel album ! |
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