PROJECT PITCHFORK
Dream, Tiresias [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 77.21
Style : Dark wave
  Infos :10 titres + 3 bonus remix de Feel! Par [:SITD], NOISUF-X et Die Krupps.
  Contact label : http://www.trisol.de
  Contact groupe : http://www.pitchfork.com Http://www.myspace.com/projectpitchfork
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 25 février 2009 , réalisée par S.Y.L.
   
Ahah, un peu d'electro ! Voilà qui ouvre de nouvelles perspectives! Allons mes amis metalleux, il ne faut jamais dire « fontaine... ». Project Pitchfork n'est tout de même pas n'importe qui, en affichant 18 ans d'existence et le cap de la dizaine d'album franchi (à commencer en 1991 par Dhyani et sa pochette demeurant jusqu'à ce jour une des plus laide de toute l'histoire de l'electro) en voilà qui méritent, et à juste titre, leur nom d'infatigables. Et autant dire que chez les DJ's, ça s'affole déjà à l'annonce de la parution d'un nouvel album.

Faites reluire la piste de danse, car Project Pitchfork, que les amateurs reconnaitront pour son style électronique planant revient cette fois ci avec un « Dream, Tiresias » exclusivement destiné à la torsion des new rocks sur le dalle-flex. De l'electro, il est donc de nouveau question ici, et de planant, toujours . Celui ci se manifestera cependant en fond sonore et non plus en nappes prédominantes. Mais attention, il y a tout de même du changement. Véritable ode dark wave aux années 80, « Dream, Tiresias » affiche sans retenue le grand retour en force des synthés, et d'un son particulièrement assimilable à toute une époque, avec entre autre de nombreux clin d'œil à situer entre Depeche Mode (« The Tide » avec ses fameux « claps ») et Jean Michel Jarre.
Sur cette gamme très synthétique se greffent ensuite des rythmes binaires et surtout de permanentes boucles électro, parfaite pour l'hypnose et l'entrée en transe du dancefloor. Si les beats demeurent ténus, ils n'en demeurent pas moins présents, faisant de Dream, Tiresias un des albums les plus rythmés et les plus synthétique de la discographie de l'équipe allemande. Exit guitares, batterie et basses, le line up passe à trois, taillant la part belles aux machines inorganiques (« Darkness »). Le chant vocodé prend également une part plus importante et si des teintes froides et métalliques perdurent, l'aspect expérimental cède sa place à des atmosphères parfois plus synth/pop.
Voilà donc pour les amateurs, de la belle musique électronique, mais qui peut être divisera les fans du groupe, étant habitués à des prises de risque un peu plus accentuées de la part de leur formation favorite. Project Pitchfork prendrait il le pas pour entrer dans le rang d'une musique plus accessible? Préférant le rythme au détriment de la richesse musicale? Nous laisserons au groupe le soin de répondre à cette question, tout en conservant tout de même à l'esprit qu'il est toujours question ici de musique underground, sombre et pas non plus excessivement chaleureuse. Les chances pour entendre « Dream, Tiresias » à la soirée mousse du « Coconut » ce vendredi soir demeurent donc assez minces.

Dans tous les cas, si vous n'aimez ni danser, ni le synthé et que vos new rocks sont chez le garagiste, alors passez votre chemin. Pour les fans du genre, une oreille peut être dressée sans risque, pour un résultat sympathique mais sans procurer non plus l'extase.







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