THE YOUNG WEREWOLVES Cheat the devil [ 2009 ] |
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CD Durée : 35.40 Style : Punk / rockabilly |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 22 février 2009 , réalisée par GOHR | ||||
Toute musique qui est Rockabilly, Punkabilly, ou encore Psychobilly est définitivement une musique à part. La difficulté d’un tel genre est, de toute évidence, de trouver le juste milieu entre la musicalité et le second degré beaucoup plus Punk. THE YOUNG WEREWOLVES est dans la lignée d’un bon nombre de combos du genre, tel que MAD SIN, pour un résultat efficace. « Cheat the devil » a la qualité d’être un album spontané qui se tient de bout en bout. L’album est court, à peine plus d’une trentaine de minutes et la production est totalement en accord avec l’imagerie du groupe : simple. Aucune fioriture au rendez-vous, le son est brut de chez brut et nous nous trouvons à vingt mille lieues de tous les groupes Punk surproduits. Vous vous en doutez, les morceaux sont extrêmement simplistes dans leur écriture, avec des structures très basiques. L’accent est donc mis sur les refrains accrocheurs, ou sur les riffs bêtes et méchants, même si des fois l’impression de déjà vu se fait grandement sentir. Un titre comme « Dr Jekyll and Mr Hyde », par exemple, nous rappelle énormément un très vieux « Dope hat » de MARILYN MANSON. Néanmoins, certains points négatifs se dressent sur le tableau. Tout d’abord, il va de soi, concernant l’originalité, que THE YOUNG WEREWOLVES est un doigt d’honneur à la musique commerciale, quoiqu’il en soit, par rapport au genre même dans lequel il s’inscrit, il n’y a pas vraiment de décalage. On pourrait également reprocher le trop peu de variation rythmique, ce qui donne à plusieurs reprises le sentiment d’avoir écouté la même chanson. La seule respiration de l’album se trouvant à la moitié de celui-ci, lors de l’introduction narrative et délirante de « Dr Jekyl and Mr Hyde ». D’ailleurs, puisque l’on parle de Jekyl et Hyde, ouvrons une parenthèse sur un point bien surprenant : le groupe, dans son esthétique, fait référence très fréquemment au vieux cinéma hollywoodien (vous n’avez qu’à voir leur myspace truffé d’affiches de films de série B). Seulement, cela ne se ressent que beaucoup trop rarement sur la musique du groupe, comme si nos jeunes loup-garous avaient eu une bonne idée, mais que celle-ci n’aboutissait pas véritablement. A l’arrivée, bien que l’esthétique soit décalée, le groupe reste assez proche de l’étiquette musicale qu’il s’auto proclame soit, « les Ramones jouant du Buddy Holly ». En conclusion THE YOUNG WEREWOLVES nous sort avec ce « Cheat the devil » un album simple et efficace, mais qui nous laisse un peu sur notre faim. Le groupe semble presque ne pas tenir ses promesses. Un album qui cependant risque de plaire aux amateurs de Rockabilly et de Punk. |
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