TOO PURE TO DIE confess [ 2009 ] |
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CD Durée : 29.81 Style : Monolith core |
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Chronique : 16 février 2009 , réalisée par SINISTRE.13 | ||||
Voilà une production qui risque bien de creuser encore un peu plus le fossé déjà très profond des pro et des anti metalcore ! Car si il est bien un style qui divise au sein de la communauté c'est bien celui ci ! Les uns accusant les autres d'un manque d'originalité, d'une musique facile et sans âme et par dessus tout d'être avant tout des victimes de la mode plutôt que de réels musiciens, faute à un look bien souvent plus proche du mouvement tecktonic que des gros durs crasseux inhérent au dogme metallique ! Dommage de s'arrêter à de tel jugement de valeur, à moins que notre chapelle ne soit au final qu'une secte élitiste et sans réelle profondeur ! Il est temps cher(e)s amis(es) de remettre les pendules à l'heure une bonne fois pour toute ! Et nous avons désignés pour cela les américains de TOO PURE TO DIE, qui originaire de l'Iowa, de Des Moines plus précisément, sont venus par delà les océans nous en mettre pleins les mirettes et cloué le bec au oiseaux noirs qui auraient pu une fois de plus émettre une réserve sur le bien fondé d'une énième production estampillé metalcore ! Cela dit, il est vrai messieurs et dames qu'il n'y a pas de tromperie sur la marchandise nous sommes bien là en présence d'un véritable brulot typiquement anglo saxon dans l'esprit où tout les clichés sont réunis et bien rangés les uns derrière les autres. Aucune surprise, tout est bien dans l'ordre, une production de mammouth concoctée par Zeuss (THROWDOWN, SHADOWS FALL) assisté de Jamey Jasta le frontman de HATEBREED en personne ! Des compositions percutantes au rythmique sèche comme un coup de trique, un marteleur de futs particulièrement doué et inspiré, une basse groovy très présente, des guitares simples mais jamais simplistes et un chant 'core' d'une rare puissance ! Ajouté à cela une attitude remplie de testostérone et de frustration et vous obtenez un album entendu déjà des centaines de fois, mais d'une intensité si forte qu'il en devient vite votre petit 'chouchou' avec lequel pour pourriez rapidement devenir le maitre du monde ! Comment pourrait il en être autrement avec des titres de la trempe d'un 'Define irony' ou 'Rock bottom' violent et perturbateur avec leur break lourd très lourd, proche d'un certain Crowbar ou Kingdom of Sorrow pour le coté sans concession pachydermique mais aussi pas très loin des agiles Hatebreed pour le coté plus 'mélodique' ! Comme influence nous avons vu bien pire.. cela dit il est bien évident qu'une telle débauche d'énergie ne peu durer très longtemps et c'est seulement en une trentaine de minutes que la messe est dite, ce qui donne un petit coté étoile filante finalement pas si ennuyeux que cela, le tout étant bien équilibré et ficelé comme il se doit ! On dénotera cependant un petit manque de diversité dans les arrangements, et une certaine linéarité dans le propos, mais des idées plus progressistes auraient telles eu vraiment leur place ici, rien n'est moins sur ! Alors oui 'Confess' n'a rien d'extraordinaire, et pourtant il se dégage ce petit truc, cette accroche qui en fait au final un objet unique ! Le compagnon idéal de tout les révoltés de ce monde, qui ne demandent rien de plus que de boire un bon coup entre frères et de pourquoi pas se prendre à rêver d'un avenir meilleur. A écouter sans modération. |
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