ADAGIO Archangels in black [ 2009 ] |
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CD Durée : 47.39 Style : Power métal |
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Chronique : 15 février 2009 , réalisée par GOHR | ||||
Quatre ans après la sortie de l’album « Dominate », salué par la critique, le combo français de Heavy/power-métal ADAGIO est fièrement de retour avec son nouvel opus « Achangels in black ». A la fois différent et dans la continuité de son prédécesseur, ADAGIO nous offre sans aucun doute un des meilleurs albums de sa carrière jusqu’à ce jour. La force de ce petit dernier vient du fait qu’ADAGIO nous montre à nouveau, et encore mieux que d’habitude, qu’il est l’un des seuls groupes à savoir associer la grandiloquence d’un Métal néo-classique et le côté radical d’un Métal extrême. La production n’y est pas pour rien, mettant l’accent sur une section rythmique particulièrement agressive, pour un contraste avec des claviers beaucoup plus doux. Il en va de même pour le chant assez ambigu du nouveau venu : le finlandais Christian Palin. Parfois très lyrique, il sait aborder des plans plus énervés et nous garantit même quelques gueulantes assez Black-métal, notamment sur l’ouverture de l’album ce qui ne manque pas de surprendre. Ce qui caractérise ce nouvel opus, est donc le côté ouvertement plus tranchant et moins pompeux. Les passages ou les instruments sont à l’unisson sont plus rares que par le passé pour un résultat beaucoup plus efficace. Néanmoins le côté progressif ne disparaît pas vraiment, avec de très bons passages ou chaque instrument développe une ligne propre pour un résultat d’ensemble particulièrement cohérent et fort, citons « The fifth ankh », chanson assez lente comparée au reste de l’album, mais ô combien puissante. Certains trouveront un peu à redire sur cet album. On relève deux défauts à ce « Archangels in black ». La production, n’est pas à proprement parler un défaut, mais c’est vrai qu’avec ce nouvel opus, nous tombons dans ce que nous pouvons appeler un album surproduit. On peut avoir à quelques reprises l’impression d’un trop d’effets, ceci dit, ADAGIO a véritablement pris un risque en allant plus loin dans ce sens, ce qui fait que cet album est sûrement le plus singulier de toute sa carrière. Le deuxième défaut, déjà un peu plus gênant est que le groupe ouvre son album avec des chansons qui vont à deux cent à l’heure ce qui garantit d’emblée une accroche monumentale. Cependant, « rien ne sert de courir, il faut partir à point », autrement dit « Archangel in black » souffre d’une légère perte de vitesse au fur et à mesure qu’il avance ce qui fait, que nous sommes légèrement sur notre faim une fois l’album fini. Quoiqu’il en soit, les amateurs de mélodies seront ravis car chez ADAGIO, la technique est toujours mise au service de la mélodie et l’efficacité, comme le souligne à nouveau le jeu de Stéphan Forté. En conclusion, ADAGIO nous offre son album le plus réfléchi et le plus mature bien qu’on y note quelques maladresses, qui pourtant contribuent au charme de ce « Archangel in black ». Espérons que leur récente signature avec Listenable Records les aidera à aller de l’avant. |
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