DEATHLIKE SILENCE Saturday Night Evil [ 2008 ] |
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CD Durée : 44.44 Style : Metal FM |
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Chronique : 10 février 2009 , réalisée par S.Y.L. | ||||
« Les corps deviennent poussière, le cochon devient saucisson, c'est une des grandes lois de la nature » (F.Cavanna). Tout ça pour dire que la roue tourne, et qu'un pays censé être en perpétuelle inspiration musicale peut aussi connaître quelques passages à vide. Hey vous là haut, oui, vous, planqués dans le nord, depuis quand la créativité vous ferait elle défaut? Importé directement de finlande, « Saturday Night Evil » confirme qu'à toute loi, il y a des exceptions et que la qualité musicale n'augmente pas au fur et à mesure que la distance des musiciens vers le cercle polaire diminue. Pourtant l'objet est bien annoncé : l'artwork original rappelle une affiche de cinéma, un peu comme l'avait fait le fameux « Death Design » de Diabolical Masquerade, un visuel digne d'une jaquette de « L'exorciste ». Fausse route totale! Le contenu résonne rapidement très éloigné de la qualité d'un album culte. Étonnement, ce deuxième opus du groupe Deathlike Silence s'ouvre avec un des titres (« Trapped in the night ») les plus mous du disque, sorte de hard FM old school moelleux avec un chant féminin gavé de vibrato. Quelle n'est pas la surprise de voir ensuite débarquer un « And you cry » plus speedé, plus proche d'un métal symphonique dans la plus pure lignée de la tradition finlandaise, la virtuosité en moins. Gavage de synthé, batterie monotone, rythmique très basique et très lourde, intros au piano cliché, dans le langage musical cela se nomme du « remplissage » et malgré les apparitions d'un guitariste venant faire reluire son instrument dans des solos risibles en terme de caricature (« Burning flesh »), rien à faire, c'est l'ennui qui vient jaillir très rapidement. Difficile au fil de l'écoute de ne pas s'assoupir aux rythmes des compositions répétitives et même balourdes (« Till death apart », « Who's gonna bury me » pour ne citer que celles ci). Personne ne semble avoir envie de forcer son talent et c'est à peine si la reprise de « Moonlight shadow » fait esquisser un sourire. Avec un chant stagnant, du genre qu'il fait bon de parodier entre amis, faisant aussi beaucoup de mal, Saturday night evil ne parvient absolument à aucun moment à décoller et se cantonne à un « métal » n roll blafard sans aucune originalité, et tout simplement sans véritable proposition musicale. A ranger dans la catégorie « casserole du mois », les amateurs, même les plus éclairés auront ainsi le bon goût d'éviter « Saturday night evil », qui comme son nom l'indique, se révèle aussi effrayant qu'un Samedi soir solitaire en compagnie d'Arte lors d'une rediffusion des « 100 meilleures gamelles de la TV ». |
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