GENERAL SURGERY Corpus in extremis – analysing necrocriticism [ 2009 ] |
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CD Durée : 36.22 Style : Grind death |
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Chronique : 07 février 2009 , réalisée par Cujo | ||||
Voici une nouvelle qui ferra plaisir à tous les death métaleux : le deuxième album de General Surgery débarque ! Groupe au parcours atypique, cette formation suédoise formée en 1989 aura attendu 17 années avant de sortir son premier album, « Left Hand Pathology » en 2006. Ce premier envoie n’était donc pas un chant du cygne et le groupe nous revient gonflé à bloc… Il est vrai que General Surgery a connu une longue pause de 1991 à 2003, mais le groupe compte tout de même à son actif une grosse poignée de démos et de split de qualité, d’où son statut culte. Et puis certains musiciens de renom tel Anders Jakobson (Nasum) ou Matti Kärki (Dismember) ont fait partie de ce gang de chirurgiens barjots. Chirurgiens barjots, car General Surgery ne s’en cache pas, il s’inspire ouvertement des 2 premiers albums de Carcass et joue donc un grind death bien gras aux textes médicaux dégoulinant d’hémoglobine. Le groupe est donc a ranger dans la même catégorie que Exhume ou Impaled et s’adresse à tous les amateurs de riffs rampants et vicieux, de vocaux glaireux et de blast furibards. Du blast, certes, mais pas tout le temps, car les musiciens varient énormément les tempo et multiplient les breaks, ce qui rend cet album accrocheur dès la première écoute. Par ailleurs, General Surgery ne se contente pas de pomper Carcass les yeux fermés, le groupe insuffle à ses compos une énergie quasi hardcore qui le rapprocherait presque à certains moments de Napalm Death ou Terrorizer. Grâce à la qualité de son interprétation et de ses riffs, « Corpus In Extremis » est donc un digne successeur à « Left Hand Pathology », un très bon album de death cradingue (mais pas dans la production) respectueux du passé mais à la personnalité bien trempé. Il faut dire que les musiciens ont de la bouteille et possède l’art et la manière de torcher des morceaux diablement efficaces. A l’heure où j’écris ces lignes, c’est le chanteur Erik Sahlström (Serpent Obscene, Maze Of Torment) qui tient le micro, Grant McWilliams ayant de trop sérieux problèmes avec la bouteille… Amis death métaleux, laissez General Surgery vous disséquer les tympans à coups de bistouris rouillés, il y a des plaisirs qui ne se refusent pas. Loin de la mouvance hyper technique du death actuel, cet album sincère et jouissif remet les pendules à l’heure et envoie 15 missiles sans compromis. Moi j’y replonge sans réfléchir ! |
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