THERAPY ?
Crooked Timber [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 49.22
Style : pop rock/punk
  Infos :
  Contact label : http://www.demolitionrecords.com
  Contact groupe : http://www.therapyquestionmark.co.uk http://www.myspace.com/therapyquestionmark
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 03 février 2009 , réalisée par AVALON
   
Voici revenu sur le devant de la scène le trio irlandais qui avait son petit succès dans le début des années 1990, avec notamment leur meilleur album « Troublegum » (1994). Leurs commencements très énervés et punk, étaient accompagnés de mélodies accrocheuses, qui ont fait le succès et la marque de fabrique. Petit souci ensuite avec l’album « Infernal Love », beaucoup plus lent, pour ne pas dire « guimauve pop » où le punk rock avait quelque peu disparu de l’avant plan, laissant les belles mélodies faire le reste. Beaucoup de fans alors (comme moi), avaient subitement décroché, car à l’écoute des albums suivants la magie n’opérait plus. Quelque chose était alors cassé.

N’en déplaise au groupe, succès ou pas, celui-ci a toujours décidé de continuer son bonhomme de chemin, avec toujours le duo d’origine : Andy Cairns et le très sautillant bassiste Michael McKeegan. Fans ou pas fans, les musiciens se font plaisir et avec ce nouvel album annoncé comme un retour aux sources punk, va-t-il les sauver un peu de l’indifférence générale ? Et bien la réponse est NON.
Production très bonne, surement trop propre pour du punk, mais comme le mot punk est quelque peu galvaudé ici laissant place à du rock pop, tout est finalement à sa place. Ne parlons pas de pochette et de l’artwork, vu qu’un enfant de 6 an aurait très bien pu dessiner l’ensemble plus que minimaliste…
Comment vous décrire l’ambiance globale de l’album, en un mot : soporifique et ennuyeux. Exit les mélodies qui faisaient le charme du groupe, rien à se mettre sous la dent de ce coté là. Le chant est devenu lisse, sans coté rageur ou punk comme à leurs débuts, limite si un crooner prenait sa place devant le micro. Basse et batterie sauvent l’ensemble avec une technique plutôt salvatrice, mais voilà, quel gâchis ! Aucun titre vraiment bon, hors mis le « Exiles » et son coté mélodique redondant, surement le seul de l’album. « Magic mountain » est également le second titre qui sauve les meubles avec 10 minutes de post punk/rock un peu fourre-tout, entre easy listening, punk, rock atmo, et le coté entièrement instrumental renforce notre sens critique quand au chanteur sur le reste de l’opus : on peut très bien se passer de lui, ce n’est même que mieux.

Vous l’aurez compris, fans d’antan du groupe ne revenez pas perdre votre temps et votre argent. Même pour les amateurs de punk rock/pop, le voyage n’est pas conseillé, vous risquerez d’avoir un bien mauvaise image de l’Irlande et de son paysage musical ici proposé. Une seule certitude : leur point d’interrogation n’a jamais autant pris de signification qu’avec cet album…







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