SOLSTAFIR kold [ 2009 ] |
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CD Durée : 68.78 Style : Dark rock hypnotique |
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Chronique : 01 février 2009 , réalisée par SINISTRE.13 | ||||
Voilà déjà quatre années que"masterpiece of bitterness" voyait le jour. A l'époque ce disque pourtant de très bonne facture était passé relativement inaperçu et ce malgré des critiques plutôt positives au sein de la communauté métallique. Il faut dire que Solstafir nous vient de très loin, l'Islande n'ayant pas pour habitude de vanter ses formations rock. En effet, hormis les grandes étendues glacées, les contrastes saisissant, le combat permanent que se livrent deux éléments primordiaux de la nature, à savoir l'eau et le feu ! Rien ne semble vouloir filtrer sur le peuple islandais, restant discret sur ses habitudes, ses traditions, ses humeurs ! Pourtant certains arrivent à s'échapper de cette ile au demeurant magnifique. Ils ne sont pas nombreux, mais pour l'occasion les heureux élus sont pour le moins très talentueux, en particulier lorsqu'il décide de faire du rock leur mode de vie ! J'en veux pour preuve les énergumènes de Solstafir, qui par ce joli mois de janvier 2009, nous livre leur deuxième contribution d'une rare intensité et surtout d'une profonde tristesse. Ici l'on ne parle pas de 'spleen' ou de mélancolie passagère, il est bien question de dépression, avec tout ce qu'elle a de plus noir, de suffocant, de douloureux ; Une véritable ode aux larmes, qui ne pourra laisser indifférent les esprits les plus sensibles d'entre nous. La puissance des guitares conjuguées, aux ritournelles quasi chamaniques des mélodies, à la force presque surnaturelle de la section rythmique alliant des passages hystériques et des instants lorgnant vivement du coté du doom ! Le tout mixé avec un chant particulièrement original très souvent hurlé plus que chanté et dont le grain vocal nous rappelle un certains Jim Morrison des Doors ! Une alliance étrange et magique qui confère à cette formation un karma vraiment unique le ' point g ' étant atteint avec un des meilleurs titre de cet opus le superbe " Necrologue " et ses huit minutes de torture spirituelle... difficile de retenir ses larmes devant autant de maestria . Un seul regret cependant et il est malgré tout de taille à porter préjudice à ce brulot, la production n'est pas comme sur leur premier essai dès plus convaincante, toujours aussi brouillonne, et maquant de pèche ! Un comble et un vrai regret lorsque l'on découvre à quel point cette dernière œuvre est fascinante. Solstafir n'est pas facile à appréhender et c'est un peu la marque de fabrique de ces islandais, toujours sur la brèche, difficilement classables, profondément malsains, mais avant tout architecte visionnaire d'un avenir plus qu'incertain. En définitive voilà la bande originale parfaite d'une fin du monde annoncée... à ne réserver qu'aux plus éveillés. |
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