RAIMUND BURKE
Into my arena [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 59.12
Style : Rock/Métal instrumental
  Infos :
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  Contact groupe : http://www.raimundburke.de http://www.myspace.com/raimundburke
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 30 janvier 2009 , réalisée par GOHR
   
RAIMUND BURKE, est un guitar hero allemand de trente-neuf ans. Encore mieux, sur son nouvel album « Into my Arena » le teuton a décidé d’enregistrer par lui-même la basse et la batterie, histoire de prouver à tout le monde qu’il en a dans les tripes. Qu’en est-il de cette fameuse « Arène » dans laquelle le père Raimund veut nous guider ?

La première chose que l’on puisse dire c’est que rarement un album de Rock/métal instrumental n’aura aussi bien su mêler virtuosité et efficacité. Impossible de s’ennuyer sur un tel album. Les compositions sont véritablement menées d’une main de maître tant et si bien que l’accroche est permanente. Que ce soit en matière de gros riffs plombés ou de soli à deux cent à l’heure, nous sommes toujours dans une posture ou nous ne pouvons pas décrocher. D’ailleurs, le fait que Raimund Burke joue de tous les instruments est à l’arrivée très important puisque cela nous empêche de tomber dans le piège classique des Guitar heroes, c'est-à-dire, de façon vulgaire : de la branlette de manche. Ainsi, on note un très bon équilibre dans la musique, notamment assuré par les claviers. Ces derniers sont souvent assez psychédéliques et leur folie répond parfaitement aux soli de guitare issus d’un bon vieux Speed-métal. D’ailleurs, certains plans ne sont pas sans nous rappeler quelques grands noms du Métal progressif, entre autres STRATOVARIUS ou DREAM THEATER. En fait, la qualité.
Finalement, ce qu’on retient, c’est l’absence de temps morts. De fait, même les morceaux aux allures de balade comme « Rain of my Heart » contiennent des guitares saturées relativement agressives et jamais les claviers ne tombent dans un registre surorchestral et mielleux. Le Métal de Raimund Burke, bien que mélodique, garde en lui quelque chose de toujours lourd et Rock’n’roll, ce qui fait que même les non fans de progressif et instrumental pourront aisément rentrer dans cet album.

Enfin, j’ouvrirai une parenthèse sur les chansons « Don’t you know » et « Wait for the night ». Ces deux titres ont la particularité de comporter du chant et la voix chaude de Michael Keuter, vraiment profonde et Rock’n’roll est un régal. Mais ce n’est pas la dessus que je veux attirer l’attention, mais sur la démarche artistique. Les textes de ces chansons ont été écrits par la femme de Raimund Burke, d’où une fois de plus, une approche assez personnelle et surtout très émotionnelle. Ce genre d’exemples illustre à nouveau la véritable passion que Raimund Burke met à faire sa musique, or c’est cela qui importe le plus, car c’est cela qui ressort de l’écoute de « Into my arena » : une sorte d’amour, d’énergie positive qui passe à travers un Heavy-métal décapant.

Vous l’aurez compris, un album comme « Into my Arena » est très clairement « la crème de la crème » du Métal instrumental. L’heure d’écoute se fait d’un seul trait et le teuton, pourtant assez modeste, nous offre quelque chose qui est de l’ordre du chef d’œuvre.







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