ANTHROPIA The Chain Reaction [ 2009 ] |
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CD Durée : 60.12 Style : Metal progressif |
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Chronique : 28 janvier 2009 , réalisée par AVALON | ||||
Groupe niçois crée en 2003, ANTHROPIA avait sorti en 2006 son premier album « The Ereyn Chronicles : The Journey Of Beginnings » qui devait être le premier cd d’une trilogie, et qui était porté par un seul musicien : Hugues Lefèbvre. Désormais, beaucoup de changements et d’évolutions, puisque l’on peut vraiment parler de groupe, étant donné que quatre nouveaux musiciens ont été recrutés, dont une chanteuse (qui se partage le gâteau avec le chanteur/guitariste Hugues). Autre changement, le nouvel et second album que voici n’est pas la suite du premier opus, et emploie un nouveau concept dont des touches beaucoup plus modernes, mais toujours dans un style heavy progressif. Alors qu’en est-il de ce « The Chain Reaction ». Tout d’abord, la production, dont le groupe a voulu se donner les moyens puisque nous aurons droit à François Merle (guitares dans Manigance) pour le mixage, avec un mastering effectué par Tommy Hansen himself (Helloween, etc) au Danemark. Rien que ca ! Évidement, le tout est hyper bien calibré et rend forcement très pro. Ajoutons également quelques guests dont le claviériste d’Adagio. Une fois que nous avons donc l’album en main et que l’artwork et le son sont à la hauteur, analysons les compos. Le chant est tout au long de l’album anglophone, et passe parfaitement bien (personnellement mieux que du chant français, chacun son opinion) puisque l’on a droit un des croisements de voix, entre un chant féminin très bon et un chant clair masculin qui permet de ne pas sombrer dans un album « metal lyrique féminin » trop commun. Comme sur le premier album qui était déjà une petite réussite, ici le mot d’ordre est « progressif ». Mais attention, pas le progressif « à papa » avec solos ennuyeux et synthé surmixé. Non, ici tout est parfaitement ajusté, avec une maturité et une richesse vraiment jouissive. Le « fantasy metal » d’antan fait place à des sonorités beaucoup plus futuristes insufflées par un synthé qui – comme tous les autres instruments – apporte des ambiances qui nous changent des groupes du genre. Parfois nous aurons droit à du heavy un peu façon « core » (« Take me home »), très moderne et syncopé. Coté guitares, comme je vous l’ai dit, on ne fait pas de démonstrations trop pointues, car la technique est plutôt mise au profit des compos, qui sont très riches et étoffées. Beaucoup de breaks, de sonorités différentes, impossible de s’ennuyer sur un tel opus. Vous aurez même droit à du heavy plutôt speed par moment (« trinity ») mais n’oubliez jamais leur adage : comment surprendre l’auditeur. Car il suffit que le titre s’emballe méchamment pour que quelques secondes plus tard, vous ayez un break avec guitare acoustique, puis des sonorités futuristes, puis du progressif à la Dream theater. A vrai dire, il y a trop à dire pour ne pas écrire un roman… Comment allier technique, maturité des compositions et grande classe…Le tout sonne moderne et sort carrément du lot, du moins pour du « metal progressif ». A vrai dire, nous attendions cet album avec impatience, nous attendions qu’un groupe français puisse enfin rivaliser avec les groupes allemands (et autres), nous attendions de prendre du plaisir avec un opus qui lorgne vers le futur et l’avenir. Une œuvre qui ne laissera personne indifférent et indispensable à toute cd-thèque qui se respecte. Superbe ! |
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