DISKARIAL
Warpath to eternity [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 41.36
Style : Black metal
  Infos :[sur compil vol.08]
  Contact label : http://www.funeral-moonlight.com
  Contact groupe : http://www.myspace.com/diskarial
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 22 janvier 2009 , réalisée par Chart
   
DISKARIAL, groupe de Black Metal de la région Aquitaine, a un parcours un peu à part. Formé en 2003 sur les cendres de DAWN CHAOS, Julien HELWIN décide de se lancer seul sur ce projet. Après l’enregistrement d’une démo en 2004, il assure quelques concerts, rejoint pour l’occasion par Christophe HELWIN à la basse et Vincent ROUBIERE à la batterie. En 2007, Julien retourne seul en studio pour enregistrer « Warpath of Eternity.» La sortie du cd ne se fait qu’aujourd’hui car entre temps, il a fallu masteriser l’album et trouver un label.

On ne peut pas dire que DISKARIAL fasse les choses à moitié. Il n’y a qu’à jeter une oreille pour se rendre compte du travail effectué. La production est vraiment colossale. C’est un très bon point pour un groupe de Black car bons nombres d’albums souffrent de ces productions souvent bâclées, voire volontairement pourries. Quand on pense qu’il a fallu seulement 4 jours à notre homme pour enregistrer la totalité des pistes, on ne peut que saluer la prouesse purement musicale et technique. Oui parce qu’il s’agit plus d’un groupe à mettre du côté OLD MAN’S CHILD, claviers en moins, que DARTHRONE !

Si l’inspiration ne manque pas sur cet opus, on retrouve aussi bon nombre d’influences. « The minds rebellion » ouvre l’album sur une intro qui rappelle nos bons vieux norvégiens d’IMMORTAL. D’ailleurs, ce n’est pas une référence qui devrait déplaire à notre multi instrumentaliste puisque l’album se conclue sur « the sun no longer rises » qui n’est rien d’autre qu’un morceau d’IMMORTAL tiré de « Pure Holocaust.» On pourrait aussi citer le titre « Maze of hate » ou encore « The spell of the endless sky » et sa partie centrale qui sans conteste est une référence au trio norvégien. Mais la touche qui nous éloigne du style conventionné Black metal est cet esprit global que l’on retrouve tout au long de l’album. Il se dégage comme une sorte de mélancolie dans les riffs. Cela vient sans doute du choix des gammes et des accords. Il est intéressant de voir comment brutalité et émotion arrive à cohabiter. Il ne s’agit certainement pas de vous tirer bêtement les larmes des yeux. On a plutôt le sentiment que quelque chose d’un peu mélancolique plane en permanence sans jamais vraiment se manifester pleinement. Au final, c’est sûrement ce qui donne à ce groupe une personnalité qui se détache de la tradition pure et dure du Black Metal.

La manière de chanter peut faire penser à Galder dans OLD MAN’S CHILD. C’est un peu ce qui à mon goût constitue la plus grande faiblesse de cet album. On aurait peut-être apprécié un peu plus de variations dans le chant. Il est vrai qu’une touche de voix claire apparaît sur « Crystal tears », mais globalement le chant reste guttural à mi chemin entre Black et Death metal.

Loin de plagier les dinosaures du style, DISKARIAL s’approprie ses références et après les avoir assimilées monte sa propre sauce pour vous servir un album personnel. Cet opus est plutôt une réussite. Il reste à espérer des prestations scéniques ce qui pour l’instant ne semble pas forcément d’actualité.







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