THE KRIS NORRIS PROJEKT Icons of the illogical [ 2009 ] |
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Durée : 54.19 Style : Metal instrumental |
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Chronique : 21 janvier 2009 , réalisée par GOHR | ||||
Pour tous ceux à qui le nom de Kris Norris ne dirait rien, il s’agit du guitariste de DARKEST HOUR. Lorsque ce dernier ne joue pas du Metalcore avec ses comparses, il semble se réfugier chez lui et laisser place à ses envies créatrices. Ainsi à travers THE KRIS NORRIS PROJEKT, l’auditeur est plongé dans la folie d’un guitar hero insoupçonné. Tout d’abord, notons que Kris Norris est un provocateur. En effet, la première chanson de l’album est très froide, les riffs sont martiaux et les claviers semblent très inspirés par le Black-métal. De fait, nous nous attendons à un album assez froid, presque atmosphérique. Pourtant, à partir de la chanson suivante nous sommes dans un Heavy/thrash-métal mélodique et cela jusqu’à la toute fin de l’album. Le Métal instrumental est toujours quelque chose de plus ou moins complexe à juger. Certes, l’ensemble est bon, la production efficace, quoique la caisse claire sonne parfois bizarrement, mais on pouvait peut-être attendre un peu mieux de Kris Norris. J’entends par là, que les parties expérimentales, ambiantes où acoustiques sont d’une très bonne qualité, mais que régulièrement certains riffs sonnent énormément à la DARKEST HOUR. « A shif in normalcy » serait finalement une sorte de DARKEST HOUR sans chant, sauf évidement lors du break jazzy. Heureusement, ce genre de plan sert toujours de support à des solos. D’ailleurs, de ce point de vue là, notre américain s’en sort plutôt bien et sait proposer des choses très mélodiques comme des choses beaucoup plus barrées. On serait tenté de dire qu’il y a du Devin Townsend dans un tel album. De toute évidence, les morceaux les plus alambiqués sont les meilleurs, je pense notamment à « Wound of Amfortas », à la structure complexe, chanson sur laquelle Randy Blythe de LAMB OF GOD vient pousser la gueulante, ou encore à « The Bowman’s friendship » tantôt très ancré dans le mélodique, tantôt extrême. D’une façon générale, ce qu’il y a de très surprenant dans ce « Icons of the illogical », c’est que certains titres sont très accrocheurs, à côté d’autres nettement plus hermétiques, ce qui fait que nous sommes tentés de dire que cet album porte bien son nom. En conclusion, THE KRIS NORRIS PROJEKT, propose avec cet album quelque chose de très particulier, où la prouesse technique ne rime malheureusement pas toujours avec efficacité. Il est assez difficile d’apprécier chaque chanson car l’album est long (54 minutes) et peut-être pas assez aéré pour être savouré d’un trait. Nous retenons néanmoins quelques bonnes chansons. |
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