CHRONIQUES ALBUMS

Connaissez vous la définition du mot ringard ? Prenons une petite minute pour bien définir ce mot souvent employé à tort et à travers par bon nombre de critiques ! La première réponse est je cite « dépassé, démodé » ; après quelques recherches rapides, celle-ci s'avère être la plus simple et la mieux placée pour qualifier la formation dont je vais en quelques lignes vous apprendre l'existence !

Car oui messieurs et dames il n'y a pas en Suède que des gens bourrés de talents, ayant des choses à raconter et doués dans l'écriture de cet art si difficile qu'est la musique. « hall of my days » sorti en novembre 2008 représente à lui seul une véritable insulte à tous ceux qui depuis des lustres essaient de faire un temps soit peu évoluer le rock ou même la pop dans ce nouveau millénaire ! Rétrograde et simpliste voilà les deux seuls adjectifs qui semblent réellement convenir ici. Et pourtant l'on était en droit d'attendre un peu plus de ces vieux briscards de la scène suédoise puisque ceux-ci annoncent fièrement près de trente années de métier à offrir leur service dans différents studios d'enregistrement, à tourner dans toute l'Europe en compagnie de formation comme Don patrol, the black, sky high et David Lee Roth ! À bien y regarder, on se demande si leur esprit n'est pas resté coincé quelque part entre 1985 et 1989 tant les sonorités vieillottes sont légion, les refrains doublés insipides.
La production sans relief nous ramène à cette époque bénie pour les un, à bannir pour les autres. Gageons malgré tout que Hope avec un peu de chance et beaucoup de cierges à Lourdes sera trouver sa place au milieu des différentes sorties estampillées vieille gloire du rock FM ! Car même si le riff n'est pas assassin loin de là, il y a quand même au sein de cet opus une bonne chose, le chant qui n'est pas violent, qui n'est pas hurlé, mais tout simplement chanté avec beaucoup de justesse rappelant parfois Mike Tramp des White Lion.
Cela dit la comparaison s'arrête là, n'allons pas trop loin non plus ! Car pour le reste c'est un gentil zéro pointé qui prédomine, une batterie absente, une basse toute fluette et surtout des guitares mélodiques mais aussi couillues qu'un caribou du grand nord, .... l'artwork lui plutôt simple n'apporte rien de plus si ce n'est une vision physique de ce que peut contenir l'intérieur de ce disque, à savoir pas grand chose.

N'en rajoutons pas vous l'aurez compris il n'y a rien à attendre de Hope à moins de se sentir investi d'une mission mystique, qui tel un moïse des temps modernes consisterait à récupérer tout les musiciens en voie de disparition, en prévision du déluge à venir ! Bravo, passez devant, je vous en prie...