AGON Violence procreation [ 2008 ] |
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Durée : 29.02 Style : Brutal Death-métal |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 24 décembre 2008 , réalisée par GOHR | ||||
AGON passe à l’étape supérieure. Un peu plus d’un an après une première démo réussie, radicalement typée Death-métal AGON fait un retour (en force, il va sans dire) avec un nouvel opus, à savoir son premier album intitulé « Violence Procreation ». Qu’en est-il de ce nouvel assaut ? N’y allons pas par quatre chemins, ce premier album montre une évolution très nette du groupe depuis sa démo. Musicalement, le style reste à peu près similaire, à savoir du gros Death-métal radical et hurlé, mais le groupe a indéniablement gagné en finesse. Tout d’abord, les chansons se tiennent mieux. L’ensemble reste bien brutal, mais les compos sont plus aérées, elles sentent moins l’amateurisme. De fait, on constate un certains nombre de ralentissements (relatifs) extrêmement bien balancés, comme c’est le cas dans « Rise of the weak » qui n’est pas sans rappeler certains plans de NAPALM DEATH. Pour trouver une comparaison assez juste, le groupe sonne aujourd’hui un peu comme les albums récents d’ABORTED. Certes, l’influence Hardcore est moins marquée chez AGON que chez les belges, mais on applaudit chez eux aussi cet effort judicieux qui vise à proposer des chansons véritablement réfléchies et contrastées. Un très bel exemple reste la chanson « Like a punishment ». Sur ce titre, la mélodie, la tonalité, le jeu sur l’écho sur la voix tendent vers quelque chose de plus ambiant et cela marque au milieu de l’album une vraie bouffée d’air, chargée d’une certaine force émotionnelle. N’ayons pas d’illusions pour autant, le but premier de nos français est tout de même de bastonner et bien que le groupe ne tombe pas dans le piège de la sur utilisation du blast-beat, les parties extrêmes dominent nettement l’album. Le seul élément qui pourrait un peu faire pêcher cet album est sa production. Cette dernière est acceptable, mais on peut reprocher aux guitares ou encore à la batterie de manquer un peu de pêche. Néanmoins, cette production ne perturbe pas plus que ça l’écoute et l’accroche est finalement assez instantanée. En conclusion, AGON ne révolutionne pas le Death-métal cela est clair, mais force est de constater que le groupe a vraiment pris du niveau depuis sa démo. La demie heure passée avec « Violence procreation » est bien dosée et montre que nos français maîtrisent leur sujet. Il ne reste plus qu’à voir comment ils défendront cet album sur scène et s’ils seront capables d’encore mieux creuser les éléments de contraste de leur musique. |
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