WARDRUNA gap var Ginnunga [ 2009 ] |
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Durée : 51.54 Style : Ambiant folk/viking |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 21 décembre 2008 , réalisée par AVALON | ||||
La Norvège n’en fini plus de nous sortir des petits chef d’œuvres, et il faut bien dire que lorsque l’on touche, en plus, à l’origine même des pays scandinaves, à savoir le paganisme, les runes, et toute la culture viking, les groupes qui s’essaient à ce style excellent. C’est le cas ici avec WARDRUNA qui vous entraine dans un tourbillon enivrant empli de spiritisme. Mais qui donc est derrière ce groupe ? Et bien tout d’abord le fondateur Kvitrafn, qui est également dans les groupes Jotunspor, Dead To This World et ex-Gorgoroth, Sahg. En parlant de Gorgoroth, vous trouverez ici (cela pourra vous surprendre) également Gaahl qui vient contribuer à l’album et pousser un peu le chant, ainsi qu’une chanteuse Lindy Fay Hella. Mais attention, ne vous y trompez pas, point question de metal ou de black ici, nous sommes bien au tout début du mouvement, soit vers le VIII siècle (!), où la batterie triggée était en réalité, un gros tambour et des percussions sommaires. Calme, douceur et volupté, voilà un étrange constat pour cet opus qui est en réalité une ode au voyage, un appel aux sources. Le coté celt/folk est donc de mise, avec des percussions, flutes, et autres cornemuses. Sans oublier les gazouillis d’oiseaux tout au long de l’album. A vrai dire, le groupe a su intelligemment agencé les compos, de façon à ce qu’elles ne sonnent pas comme un énième groupe folk/celt, style devenu légèrement ennuyeux car peu original. Là où le groupe fait fort, c’est donc dans les arrangements. Nous avons plus à faire à des passages ambiants/atmosphériques, se rapprochant de Dean can dance, que d’un Kropiklaani. Le chant est l’élément moteur de « gap var Ginnunga », avec une alternance entre chant clair masculin, qui parfois souffle, susurre quelques mots simplement, ou un chant clair et éthéré grâce à la très talentueuse chanteuse Lindy. Lisa Gerrard n’est pas loin… Le groupe a donc misé sur l’émotion, la simplicité, la subtilité. Et c’est grâce à cette formule magique que les 50 minutes nous procurent un frisson et un bonheur sans limite. Je noterai le titre « Jara », qui est un ovni monumental, avec des bruitages de rivière, de vent dans les arbres, et un mix entre chant masculin/feminin (parfois parlé) et instruments celtiques de très haute volée. C’est ô combien mélodieux, lent, et nous envois dans des racines païennes et même mystiques. Le refrain est un vrai chef d’œuvre… Loin, très loin de Gorgoroth et autres Trelldom, venez respirer un bon bol d’air pur et vous retrouver dans une époque remplie de haine et de guerre, mais aussi d’amour, de fraicheur et de volupté, un très beau voyage loin de la tristesse de notre époque… |
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