IM NEBEL
Vitriol [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 34.18
Style : Black Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.haarbn.com/
  Contact groupe : http://www.imnebel.com/ http://www.myspace.com/imnebelband
 
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 18 décembre 2008 , réalisée par Chart
   
Quand j’ai mis pour la première fois ce cd de IM NEBEL, je me suis dit que j’allais encore avoir affaire à un groupe simplement bon mais pas tellement original. C’est vrai, le Black donne l’impression d’être particulièrement riche en groupes de plus ou moins bonne qualité depuis quelques années. Rares sont ceux qui savent se démarquer, en dehors de toute notion de technique. Malgré une production bonne mais pas transcendante, la qualité de l’opus se fait sentir par une maîtrise de style. A certains moments, on a même envie de faire le parallèle avec le BORKNAGAR des débuts.

Après l’intro et les deux premiers titres de cet album, IM NEBEL sort des routes traditionnelles que les pionniers du genre ont déjà bien déblayées, en balançant ce titre, "Zietgest". Ce morceau s’ouvre sur une intro au clavier et à la guitare sèche emprunts de mélancolie avant de reprendre façon « black metal » la mélodie. C’est surtout le chant clair qui a retenu toute mon attention. C’est à se demander si Vortex lui-même n’a pas été convié ! Déjà introduit à la fin du second titre, le chant clair qui est le travail du guitariste, prend ici toute son ampleur donnant un côté encore plus majestueux à la compo. Par bonheur, le combo ne s’en est pas arrêté là. Ce qui aurait pu être une expérience isolée ressemble plus à une introduction pour la suite.

IM NEBEL ne fait pas la simplicité ou la linéarité. Outre quelques blasts beat isolés les morceaux de cet album trouvent leur énergie dans les variations de rythme, de structure. Pas de simple couplet/refrain sur cet album, que du progressif. "Unbeliever’s Script" en est l’exemple parfait. L’enchaînement de blasts et de parties lourdes très techniques au niveau batterie se termine sur une partie en acoustique en guise de final, nous démontrant la qualité musicale des membres du groupe.

Quand arrive enfin "Exodus" en guise de clôture, on assiste à une véritable déferlante. C’est comme si le groupe avait mis tout ce qu’il a de meilleur dans ce titre : parties ultra rapides, chant clair majestueux, multiplicité des riffs… Bref, quand le titre s’arrête, on a une double impression, est-ce que c’était bien le même groupe qu’au début de l’album ? Et c’est quand qu’ils viennent se produire près de chez moi ? J’espère que les géorgiens trouveront un écho dans notre pays… A bonne entendeur !







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