REDEMPTOR HOMINIS Prémices I-IV [ 2008 ] |
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Durée : 32.42 Style : Black Metal |
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Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 16 décembre 2008 , réalisée par Chart | ||||
Sorti il y a un an, Prémices I-IV de REDEMPTOR HOMINIS se voit réédité à l’occasion de sa signature récente chez HAARBN production. Le groupe fonctionne en duo. "S" se charge de l’aspect musical du groupe, y compris la programmation des batteries. "I" assure les parties vocales avec des textes en français. Un troisième membre qui répond au pseudonyme de "J" intervient au chant en tant qu’invité sur deux titres « Quod Supra Nos, Nihil Ad Nos » et « Omnium Mortalum Vitae Est Misera ». Quatre morceaux constituent cet opus de 32 minutes ce qui vous donne une idée de leur relative durée. Privilégiant un style plus progressif que true black, le groupe se permet ainsi de revisiter les différents aspects musicaux du black metal comme sur « Quod Supra Nos, Nihil Ad Nos », le titre d’ouverture. Ce morceau allie des influences multiples allant de EMPEROR à DISSECTION. On retrouve un aspect symphonique proche des norvégiens sur leurs albums les plus anciens. Le traitement des guitares et de la rythmique rappelleraient plutôt ce que les suédois ont pu livrer en matière de black/death. « Inde, Viae Et Lacrimate » s’ouvre sur une intro en arpège inquiétant. Ce titre garde un tempo plus lent que le précédent jouant sur une ambiance plus malsaine, plus noire. Le chant, en français, se fait très présent sur ce titre venant renforcer cette ambiance, utilisant un effet de distorsion sur certaines parties. D’ailleurs, I me fait penser à d’autres chanteurs français et notamment à Mike de DESTINITY il y a quelques années, avant que le groupe opère son virage musical. Ce titre s’impose par son ambiance mais sa longueur aurait tendance à le desservir. Limitant les variations de tempos, le morceau a quelque peu tendance à se répéter dans sa structure. Retour à quelque chose de plus rapide avec « Est Quaedam Flere Voluptas.» Petite intro un peu Thrash/Death avant d’arriver sur des blast beat beaucoup plus Black. Malheureusement, la production fait que le tout tombe un peu à plat. C’est dans ces moments là que l’on regrette la présence d’un vrai batteur. Le son est beaucoup trop synthétique malgré l’effort pour rendre le tout cohérent. Un vrai batteur aurait sans aucun doute apporté quelque chose qu’une machine ne peut pas toujours remplacer et en particulier dans un style comme celui-ci. L’E.P. vient se conclure sur un « Omnium Mortalum Vitae Est Misera » axé sur les claviers et une espèce de lourdeur imposée par les guitares. Le chant se fait plus mélodique avec des parties claires placées en retrait. Malgré ses efforts de composition et d’interprétation, REDEMPTOR HOMINIS a du mal à être particulièrement convaincant. La production y est en grande partie pour quelque chose. Il manque de l’énergie, de l’agressivité à cet opus pour le rendre plus profond, plus percutant. Ce duo possède un vrai potentiel, ce qui se ressent dans son travail mais se doit d’aller plus loin et de repousser ses limites pour devenir réellement convaincant. |
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