EYEFEAR The Unseen [ 2008 ] |
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Durée : 42.10 Style : Heavy/Prog |
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Chronique : 10 décembre 2008 , réalisée par Black.Roger | ||||
Mine de rien, EYEFEAR, le combo heavy/prog Australien tient bon la barre depuis 1994, pour nous faire naviguer sur un ocean de mélodies dans le plus pur style epic-heavy faisant fi des modes qui vont et viennent dans le monde métal. Tout n'a pas été simple pourtant depuis leur premier opus de 1997 où il a fallu éviter les écueils de beaucoup de changements de line-up. La formation stabilisée refait surface avec "A World Full Of Grey" en 2007 et aujourd'hui leur nouvel opus "The Unseen" semble en être la continuité en quelque sorte. Avant toutes choses il y a la barrière du chant particulier de Danny Cecati à franchir. La voix qui grimpe dans les aigus semble forcée bien souvent, alors l'on aime ou pas. Si vous l'acceptez d'entrée de jeu vous allez vous régaler avec les prestations musicales offertes par ses acolytes qui tiennent à bout de bras un heavy somme toute assez grandiose et fort bien interprété. Nous avons à faire ici à du progressif très power, bien accessible, sans les méandres habituelles où l'on se perd comme souvent dans le style. L'originalité, quant à elle, n'est pas de mise tout au long des 42 minutes d'écoute, mais malgré ce petit côté "déjà entendu", toutes les compositions passent bien et sont agréables surtout avec un confort audio procuré par une production au taquet. Après une intro chuchotée, "Hypnosis", la machine s'ébranle avec des riffs massifs sur des mid-tempos où la double martèle efficacement comme dans "The Unseen" et "From Darkness Till Dawn", par exemple. Nous avons donc une majorité de tempos lourds et accrocheurs avec des claviers omniprésents créant une forte ambiance symphonique. Un peu de piano nostalgique pour des ballades mielleuses, "Wasting Away (Alone)" et "A Clouded Mind", et voilà nous avons fait le tour de cette rondelle qui ne vas pas révolutionner le style, certes, mais contribuer à sa pérennité en quelque sorte avec aussi ses soli heavy renforçant le côté épique de l'oeuvre et encore une fois cette voix à rapprocher tout de même de celle du chanteur de EDGUY. Au final, nous tenons là un opus pas trop "invisible" mais assez consistant, et je pense que tous les amateurs de métal heavy, symphonique et puissant malgré tout, ne s'y tromperont pas, alors vous savez ce qu'il vous reste à faire ! |
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