KARMAKANIC Who's The Boss In The Factory [ 2008 ] |
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Durée : 55.56 Style : Rock Progressif |
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Chronique : 03 décembre 2008 , réalisée par Black.Roger | ||||
Une pochette à l'artwork assez banal, un titre énigmatique "Who's The Boss In The Factory", voilà ce qui nous est offert à première vue par KARMAKANIC. Derrière ce nom alambiqué se cache le groupe de Jonas Reingold (bassiste dans The Flower Kings), alors c'est du prog allez vous penser ? Oui, vous avez entièrement raison, mais pas n'importe lequel. Du rock-prog avec une belle brochette de musiciens confirmés, la "Rolls" du style en Suède et même ailleurs. "Who's The Boss In The Factory" est le troisième album de la formation et se révèle comme étant bien différent de ses deux prédécesseurs trop fermés et complexes pour les non-initiés. Bien sûr nous avons au menu de cette galette des passages groovy, des mélodies harmonieuses, des breaks bien sentis et surtout un chant qui colle parfaitement au style. Un certain groove donc bien mis en avant alternant avec des passages instrumentaux qui font honneur à la basse fretless de Jonas évidemment, mais aussi aux claviers omniprésents et à une guitare qui joue la plupart du temps dans un registre seventies. Pour débuter l'audition nous avons un pavé de 19 minutes "Send A Message From The Heart" avec en intro la petite voix d'Alex fils de Jonas. Cette composition est bien représentative de l'humeur du groupe pour cet enregistrement avec une montée progressive (sic) des instruments aboutissant à un rock inspiré très "Floydien" de part sa nature. Après des titres où chaque musicien s'exprime pleinement et librement en instrumental, voici "Two Blocks Drom The Edge" avec son côté Jazzy procuré par la présence d'un saxo. Voici aussi un peu d'accordéon mélo qui apporte sont lot de mélancolie. Allez on termine avec les titres "Eternally 1 et 2" qui apportent une touche plutôt neo-classique avec une débauche de claviers créant des climats émotionellement prenants tout en beauté musicale. Avec cet album varié et original, KARMAKANIC réussi à se détacher d'un Flower Kings, renvoie Dream Theater à ses études, mais reste pour ma part, très influencé par le légendaire Pink Floyd. De toutes façon ce nouvel opus des Suèdois va faire son petit effet dans le milieu prog et n'aura aucun mal à satisfaire tous les passionnés de musique rock expérimentale, avec une maitrise technique époustouflante de maturité technique, faisant vibrer nos cordes sensibles. |
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