DEVIAN God To The Illfated [ 2008 ] |
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Durée : 44.32 Style : Black/Death/Thrash |
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Infos : | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 03 décembre 2008 , réalisée par AVALON | ||||
Les deux membres fondateurs de Marduk (Legion & Emil) reviennent avec leur groupe DEVIAN et un nouvel et second album « God To The Illfated ». J’avais pour ma part apprécié le premier volume, mais émis quelques réserves quand à l’originalité et à la légitimité d’un énième groupe de black/death, aussi professionnel et technique soit-il. Il faut croire que le groupe a décidé de passer à l’étape supérieure, avec un album carrément sublime et réussi. Pourquoi donc ? Grâce à l’ouverture d’esprit les enfants ! J’ai pu mieux comprendre ce groupe lorsque Legion m’avait appris lors d’une interview, que si il avait quitté Marduk, c’est qu’il s’y sentait trop à l’étroit musicalement parlant. Le code du black metal pur et dur, il est vrai, ne laisse guère de place à l’innovation et aux ouvertures. Il faut croire que DEVIAN était la solution à ces petits soucis et ils nous le prouvent de façon claire et honnête. On reste toujours dans un domaine très violent, où Emil s’en donne à cœur joie sur ses futs en blastant et martelant autant qu’il le peut. Là où le premier album était bon mais un peu en deçà de nos espérances, ici tout est réparé. Les compos sont accrocheuses, ravageuses, et techniques. La production et le son très moderne donnent aux titres une dimension vraiment énorme, sorte d’electrochoc de brutalité (merci à Peter Tägtgren). L’intérêt vous l’aurez compris est grand, car nous trouvons des parties furieuses, mais également des titres moins assassins, le tout avec un travail formidable des guitares rythmiques, sonnant très thrash. Bien sur vous aurez quelques solis ici où là, pour tenter de nous sortir une quelconque mélodie de cet amas destructeur. Nous alternons à la fois le black et les codes death. Le black pour le chant dégueulant de haine, et le death pour la qualité technique des compos, avec pas mal de variations et de breaks. Admirez la cavalcade rythmique sur le titre « God To The Illfated », un titre speed ne laissant aucun répit; ou le mid tempo qui tente de maitriser la bête sur « I'm The Pariah ». Nous noterons que deux titres bonus (que nous n’avons pas eu) se trouveront sur l’édition limitée de l’album. Pour terminer l’opus, nous aurons droit à un titre de 7 minutes « When The Vultures Have Left », avec une intro à l’orgue d’église…mais rassurez vous, la double et le blast arrivent peu après (!), mais alterne également avec des passages plus lourd et plombés, tout en laissant échapper une guitare solo aérienne de toute beauté. Si je vous dis que nous avons à faire à un très grand album, cela vous surprend ? Cette fois, Devian est bien lancé, la machine est désormais bien rodée, et va pouvoir assener sa violence dans toutes les bonnes mâchoires métalliques. Si vous en doutiez, voilà de quoi faire votre mea culpa. A ne surtout pas rater ! |
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