NOCTE OBDUCTA
Sequenzen einer Wanderu [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 44.00
Style : avantgarde metal
  Infos :
  Contact label : http://www.s-c-r.de
  Contact groupe : http://www.nocte-obducta.de http://www.myspace.com/nocteobducta
 
Pavillon 666 - metal rock webzine Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 01 décembre 2008 , réalisée par AVALON
   
Ce groupe allemand - crée pourtant en 1995 - arrive à peine à mes oreilles, et un bref coup d’œil à leur carrière et à leur biographie me laisse un gout très amer en bouche. Pourquoi ? Et bien ce groupe qui est un peu passé devant le nez et la barbe de tout le monde, sort, pour son split final, un dernier et ultime album… qui est surement leur meilleur album, mais également une pièce majeure dans le rayon de l’avant-garde metal ! Vous connaissez peut être certains des membres, dont le chanteur qui officie désormais sous AGRYPNIE, ainsi qu’un guitariste et le batteur qui sert sous la bannière plus connue d’ Agathodaimon.

Alors comment sortir son meilleur album et décider de tout quitter ? Mystère. Le groupe avait sorti pourtant de bons albums, dont les deux derniers « Nektar: Teil 1 + 2 », qui restaient dans le domaine du black, mais à grande ouverture musicale. Nous sentions alors le potentiel et l’envie du groupe de ne pas se cramponner aux clichés du black, mais au contraire, de s’en éloigner par d’autres sonorités. Et c’est ici totalement le cas, puisque de black il n’en est plus question ! Le groupe nous sert un opus carrément magistral dans le coté progressif de la chose.
Artwork simple, épuré, accessible, tout comme leur musique. Exit les grosses rythmiques violentes, imaginez simplement le petit parallèle que je pourrais faire avec des groupes tels Anathema : des débuts death, mais progressivement une orientation plus rock et "aérienne". Même schéma ici, puisque le black n’est plus, et devient du rock, atmosphérique, progressif. Mais quel rock progressif !!! Deux pistes pour au total 44 minutes de pur régal.
La basse bien mise en avant, les guitares acoustiques ou électriques/aériennes vous tiennent sans cesse en haleine, dans une sorte de voyage intemporel, un exode musical qui vaudra le terme d’avant-garde, mais je dirais tout simplement, de musique au sens noble et large du terme.

Attention, parfois un petit break plus hargneux ou noizy viendra s’incérer dans cette musique subtile et gorgée d’émotion, histoire de rappeler d’où vient le groupe, et des éléments électroniques jouerons à cache cache avec les ambiances oniriques. Au loin, une voix féminine, sorte de mirage qui vous appelle…
Puis quelques notes de synthé, façon Vangelis et son Bladerunner ; le chant masculin quand à lui apparait avec une discrétion salvatrice, afin de ne pas gâcher ces grands moments de plaisir progressifs. Pas vraiment black d’ailleurs, un chant clair et allemand peut-être plus façon goth (le seul passage black sera en toute fin d’album, pour une poignée de minute, avec un piano).

Le second titre est surement le meilleur, car il brasse encore plus les styles, à savoir musique légère, atmosphérique, couplée avec des sonorités plus percutantes, dont des incursions indus. Vous saisissez bien le fait que de décrire cet univers complètement atypique se révèle quasi mission impossible, tant le tout est à savourer tranquillement, en se laissant subjuguer par ce brassage musical de toute beauté.

Comment…comment un tel groupe a décidé de stopper après un album comme celui-ci ??? Certes, il déplaira aux amateurs pur et dur de black, puisqu’il y en a quasi aucune trace ici, mais aurait pu trouver un autre public, le même qui a suivi avec intérêt des parcours de « reconversion », tels les Anathema ou Katatonia. Une pièce majeure à vous procurer de toute urgence, pour ceux qui aiment les beaux paysages multicolores.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE
NOCTE OBDUCTA - Verderbnis - Der schnitter kratzt an jeder tuer