SATYRICON The age of Nero [ 2008 ] |
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Durée : 42.53 Style : Black metal |
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Chronique : 28 novembre 2008 , réalisée par Ultimecia | ||||
Deux ans après la sortie de "Now diabolical", Satyricon revient avec son septième album intitulé "The age of Nero". Pas la peine de présenter les norvégiens, signés depuis quelque temps chez Roadrunner, il faudrait habiter sur une autre galaxie pour ne pas les connaître. Passons en directement aux faits, épargnant ainsi le blabla inutile connu de tous. Tout d’abord, pour tous ceux qui auraient souhaité une nouvelle orientation musicale, ou pire encore, un retour aux sources, passez vite votre chemin. C’est du Satyricon « deuxième vague » pur jus : "The age of Nero", s’inscrit totalement dans la trilogie entamée depuis "Volcano" (même si "Volcano" est bien meilleur). Rien de nouveau donc, on est à même de se demander si les trois derniers albums du groupe (celui-ci compris), n’auraient pas été composés d’une traite. Satyricon semble se conforter dans sa nouvelle voie, à savoir du black très froid, sans surprise, très vite assimilable et un peu rock’n’roll sur les bords. Les morceaux sont simples et sans fioritures. La voix puissante de Satyr ponctue parfaitement la rythmique rajoutant du groove aux riffs, qui n’en manquent déjà pas. Frost derrière les fûts, retrouve son dynamisme, quelque peu perdu sur "Now diabolical". "The age of Nero" est dans l’ensemble plus rentre dedans que le précédent, mais souffre lui aussi de longueurs. Cela dit, de très bons morceaux y sont présents, tels que « The wolfpack », « My skin is cold » et surtout « Die by my hand », rappelant l’espace de quelques instants du Satyricon plus ancien. Pour conclure, "The age of Nero" est bel est bien l’album de la continuité. Les norvégiens possèdent certes un style propre, mais plus de surprises auraient pimenté l’opus. Les nouveaux convertis se réjouiront de cette sortie, quand aux autres plus avertis, trouverons sans doute l’album enthousiasmant, même si je doute qu’il ne tourne des jours entiers dans leurs platines. Agréable mais pas indispensable. |
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