CRADLE OF FILTH
Godspeed on the devil’s thunder [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 71.23
Style : Black métal symphonique
  Infos :Existe également en version collector avec pochette alternative et cd bonus
  Contact label : http://www.roadrunnerrecords.com
  Contact groupe : http://www.cradleoffilth.com http://www.myspace.com/cradleoffilth
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 20 novembre 2008 , réalisée par PK
   
Cradle of filth n’a jamais vraiment réussi à relever la tête de l’eau depuis « Midian » qui amorçait une longue et lente chute de la qualité de ce combo qui avait pourtant le mérite de posséder un style assez unique. Ceci n’a pas été défavorable à tout le monde puisqu’un autre groupe de Black métal symphonique, Dimmu Borgir attendait patiemment son heure de gloire, et a ainsi pu récupérer le devant de la scène et quantité de fans déçus par la troupe de Dani. Ceci dit, rares sont les groupes qui arrivent à régner éternellement sur une scène et à l’heure où les Norvégiens ont déçu une légion de fans avec « In sorte Diaboli », on peut dire que la place de leader en matière de Black symphonique est vacante…

Oui mais cela, sans compter sur un hypothétique retour aux sources de Cradle of Filth qui pendant ce temps là préparait « Godspeed on the devil’s thunder », concept album basé sur la vie de Gilles de Rais qui pointe le bout de son nez pile poil dix ans après leur précédent concept album « Cruelty and the Beast ».
Vraiment, on n’y croyait plus, mais Gilles de Rais et ses horreurs ont réussi à redonner goût à Dani à quelque chose de plus noir, de plus Black métal. Le côté Goth métal n’a pas complètement disparu mais passe beaucoup mieux au milieu de ces riffs réellement sombres et agressifs et pour une fois le groupe n’a pas menti en prétendant sortir quelque chose de plus proche de « Cruelty… ».
On remarquera au passage qu’un changement de batteur ne leur aura pas fait de mal, dehors les rythmiques Thrash de « Thornography » et place à un jeu nettement plus adapté au Black sympho, où cette fois-ci les blasts ont une place, sans jamais toutefois polluer l’album et son ambiance. Ni trop, ni pas assez, mais les passages rapides sont présents là où il faut et quand il le faut. Les orchestrations sont comme l’exige le style ultra léchées et réussissent à retrouver un côté oppressant qui avait lui aussi disparu depuis trop longtemps.
On passera sur la mauvaise pochette faite par un infographiste pas toujours au top, à peine digne de servir de couverture à un jeu vidéo. Etrangement les illustrations à l’intérieur du livret sont elles beaucoup plus réussies que la couverture en elle-même. Rien que pour cela, je vous conseillerai davantage l’édition limitée qui a nettement plus de gueule et qui de plus contient un cd en bonus (dont je ne pourrai pas vous vanter les mérites par contre, puisque c’est la version normale que j’ai reçue).

En conclusion, soyons lucides, Cradle ne parviendra sans doute jamais à nous ressortir un album de la qualité d’un « Dusk and her embrace » qui restera à jamais le joyau du groupe. En revanche, il est tout de même appréciable de les voir retourner vers le style qui leur est propre et d’arrêter les ritournelles Goth/pop visant surtout à s’en mettre plein les fouilles. Cradle se remet à faire du Cradle, une nouvelle qui réjouira les fans des premières heures. Reste plus qu’à espérer que Dani va se remettre à chanter sur scène et arrêter son play-back pitoyable qui montre tout de même un manque de considération certain envers un public sans qui il ne serait que l’ombre de lui-même.







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