JANUS
Vega [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 49.05
Style : Black / metal original
  Infos :
  Contact label : http://www.atmf.net
  Contact groupe : http://www.janvs.it http://www.myspace.com/janvsdotit
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 18 novembre 2008 , réalisée par S.Y.L.
   
Janus est un groupe italien qui...Ah? Quoi? Oui oui, un groupe italien et alors? Ah, oui, il est vrai qu'au niveau du métal, c'est dans le pire que les italiens sont les meilleurs. Non, non, le temps est venu d'arrêter et de couper court à ces clichés (vérifiés).
Honneur à Janus et à leur nouveau « Vega » de soutenir tous les espoirs d'une nation.
J'en vois déjà qui ricanent, ne prenant même pas la peine de cacher leur rictus, et bien messieurs, que celui ci vous soit ôté des lèvres aussi vite qu'une clope allumée dans une salle de concert : avec une bonne paire de claque.
Et oui, c'est qu'ils s'en sortent bien, ces messieurs de Janus. Avec une entame black métal mélodique, et un martèlement rappelant Rotting Christ, le combo entre dans le vif du sujet, à savoir un métal vivant et riche, à l'image de passages aux guitares plus progressives (« Saphire »).

Ornées de ruptures ambiant étranges (« Tarab ») les compositions ne sont pas sans mettre en évidence un certain aspect expérimental, voir post rock (« Vega »). Les chants, intégralement chantés en italiens, montrent que, contre toute attente, cette langue peut aussi se révéler très efficace dans un registre agressif. Ainsi, les vocaux aussi bien black que clairs se révèlent parfaitement audibles et crédibles. Petit plus également du coté des guitares solistes, non pas virtuoses mais bien utilisées dans les apports mélodiques. Inspiré, travaillé, bien exécuté, (comme le titre final « Vesper », construit avec le soucis du détail) "Vega" apparaît comme une des petites surprises du moment. Dommage que la production soit par moment encore un peu brouillonne, mais voilà bien un des seul reproche réellement dommageable à "Vega".

Encore une oeuvre de qualité qui prend le chemin de l'anonymat?
Curieux, n'hésitez donc pas à tendre une oreille pour découvrir cette œuvre, encore une fois, non pas majestueuse, mais franchement réussie.







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