AN ALBATROSS
The an albatross family album [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 29.32
Style : Expérimental post-hardcore
  Infos :
  Contact label : http://www.eyeballrecords.com
  Contact groupe : http://www.Myspace.com/analbatross23
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 07 novembre 2008 , réalisée par El Corso
   
Deux ans après «Blessphemy » retour des 6 boules de nerfs de Pennsylvanie. Avec leur nouvelle perle intitulée « The An albatross family album ». Alors par ou commencer, déjà par vous rassurer sur la durée, contrairement à « we are lazer of viking » qui ne durait que 8 minutes (on le sait ce n’est pas la durée qui compte mais la façon dont c’est fait) de pur plaisir, cette nouvelle galette nous offre 9 pistes pour 30 minutes de folie.

Dès le 1er titre on se rappelle qui sont les mercenaires du psyché, avec un début très jazzy mais vite érayé par la voix d’Eddie et les riffs déstructurés de ses acolytes. La structure de base appréciée par les pseudos groupes commerciaux ici n’existe pas, si vous voulez entendre du « refrain-couplet-refrain » ce CD n’est pas pour vous, cela n’empêche toutefois aucunement que tout s’enchaîne parfaitement !
« And now emerges the silver pilgrim » et « the hymn of the angel people” suivent ensuite, ici se mêle un peu plus l’univers du cirque, du jazz, et de la noise, toujours aussi efficace; l’énergie ne se stoppe que pour nous laisser apprécier une voix sensuelle sur fond de musique relaxante, afin de nous préparer à la déflagration du titre suivant!
« The Psychonaut and Therustbelt » commence doucement avec ce chant typiquement an albatrossien mais cela ne dure que quelques instants avant de recevoir une fois de plus les riffs agressifs et violents et de pouvoir écouter Eddie crier sa rage !
Des cuivres nous ramènent très vite dans l’univers du cirque auquel le groupe se montre encore plus attaché sur cet album. « Starving on rabbit meat » nous envoie un bon gros mush dès les premières notes toujours sur fond de cuivre mais la puissance est là, et la production impeccable pour retranscrire cette folie, durant 3’30 la lenteur du morceau ce fait apprécier et nous montre que le groupe n’est pas qu’une machine sous speed !

Les trois titres suivant explosent littéralement au visage à commencer par « a convivial feast of the peace beast » c’est encore plus déluré et même si les blasts s’enchainent avec des passages rapides, ce titre respire la bonne humeur, des xylophones et autres percussions rendent le titre très dansant une sorte de single pour le genre, il faut savoir l’apprécier car ce bijou ne dure que 1’30 !!!
« Floodgates released » et « the Electric proletariat rides a velvet chariot” ne baissent pas en intensité avec des solos géniaux entre garage rock et thrash, comme quoi tout est possible avec An albatross, une déferlante de mélodie mise en avant par des arrangements au xylophone ou encore au violon, nous surprennent ici !

Le dernier titre « 3 000 light years by way of the spacehawk » commence par un violon seul entouré de larsen et de coup de cymbale tel un début de concert classique, l’intensité est à son paroxysme, on plane littéralement, le chant fredonné de Eddie nous porte….Jusqu’au réveil de la bête, ça part dans tous les sens, les guitares dans les aigus le chant hurlé, les roulements de tambours c’est le grand final.
La fin digne de Isis, Mogwai ou encore Envy clôture un album qui est clairement mon coup de cœur !
A conseiller à tous les amateurs d’expérimental et de post hardcore dans toutes ses déclinaisons….







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE