DREAM FOOL DISEASE Dream Fool Disease [ 2008 ] |
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Durée : 34.58 Style : Metal moderne |
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Chronique : 04 novembre 2008 , réalisée par SINISTRE.13 | ||||
Rien, je ne savais rien sur cette formation « frenchy », originaire de Saint Etienne, jusqu'à cette matinée ensoleillée d’octobre où je décidais de jeter mon dévolu dessus. Un de ces rares moment où l’envie de prendre le temps d’écouter un peu de musique se fait sentir. Après temps d’années passées à recevoir et emmagasiner quelques tonnes de décibels dans les écoutilles, une impression de déjà vu se fait bien souvent sentir, et il est pas toujours évident de pouvoir ou de vouloir se concentrer et prendre la plume pour narrer à quelques lecteurs fidèles le « pourquoi » du « pourquoi pas » de la nécessitée de se pencher sur une œuvre ou pas ! Et bien chers amis ne tournez pas la page trop vite car parfois au détour d’un chemin encombré, une surprise peut apparaître, bien souvent éphémère, aguicheuse et à ne surtout pas rater, car faire la connaissance d’une découverte est toujours un moment à part, une minute hors du temps, où l’on se dit qu’il est bon de posséder ce sens si précieux qu’est l’ouie tout simplement. Dream Fool Disease a donc vu le jour dans cette bonne vieille ville de Saint Etienne en 2005 et comme tout bon groupe qui se respecte a écumé les bars de sa ville, puis joué au chaise musicale avec son « personnel » jusqu'en 2008 et finalement pris le temps de se stabiliser un peu pour enregistrer au mois d’août de cette année leur première démo auto produite et finir en écoute le mois suivant. Un parcours relativement traditionnel et qui au vu du résultat ne laisse présager que le meilleur pour la suite de l’aventure. En effet, ce premier jet possède déjà tout ce qu’il faut pour accrocher l’auditeur, une production relativement moderne et puissante, un son lourd comme une enclume et oppressant, une maîtrise plutôt bonne des instruments et des compositions très intéressantes, lorgnant par moment vers des sonorités typées « New Orleans » pour le côté sombre et moite. Crowbar n’est jamais très loin dans l’approche notamment au niveau du chant très en dedans et des mi tempos ravageurs, gutturaux et agressifs, toujours très justes, dommage que la linéarité de l’ensemble gâche un peu la fête avec au final une impression de monolithe certes écrasant et brutal, mais manquant de fraîcheur, de diversité. Malgré ce petit défaut, pour une première c’est une réussite, le professionnalisme de ce mini-album surprend ! On est loin des grésillements et bruits de chasse d’eau des pionniers de l’auto – prod ; Dream Fool Disease peut être fier du travail accompli et exhiber fièrement sa musique sur bon nombre de scènes de l’hexagone, des gens à suivre de très très près.. Bravo. |
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