EDGUY
Tinnitus Sanctus [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 53.50
Style : Heavy rock metal
  Infos :
  Contact label : http://www.nuclearblast.de/
  Contact groupe : http://www.edguy.net/ http://www.myspace.com/edguy
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 31 octobre 2008 , réalisée par AVALON
   
Qui ne connait pas encore ce groupe allemand formé en 1992 (déjà !) et qui sort actuellement son septième album studio « Tinnitus Sanctus » ? Je dois dire que les ayant découvert à leurs tout débuts, et ayant pris pour référence ultime leur meilleur album « Vain Glory Opera », les albums suivants m’apparaissaient comme fades et un peu en deçà alors que ce groupe a un potentiel énorme. Parfois même préférant le projet Avantasia à EDGUY… Alors qu’en est-il avec cet album ? Fun et drôle, plus speed metal ou plus symphonique ?

Et bien la première chose qui saute aux yeux, c’est que le coté fun du tout dernier album, tel « Rocket ride », a été relégué au tout dernier plan, mettant des compos plus dans le droit chemin, avec des titres bien metal heavy, parfois lourdes (« Sex fire religion »), parfois speed (« The pride of creation »), parfois un peu plus symphoniques (« Nine lives ») et parfois plus rock & slow (« Dragonfly »), bref vous l’aurez compris, vous trouverez à boire et à manger sur cet opus, mais pour ma part, le plat est carrément indigeste.
Il n’y a plus trop de cohérences entre les titres, d’homogénéité et de magie d’antan, où le groupe nous faisait vibrer, surtout durant leur période symphonique speed. Là les titres sont heavy, mais sans véritable saveur et sans relief aucun. Le schéma est classique, avec des rythmiques qui tiennent la route, quelques solos et un chant heavy que Tobias Sammet maitrise pourtant parfaitement bien. Mais hors mis un titre ou deux (tel le « Speedhoven »), l’ennui ne cesse d’augmenter, pour se demander pourquoi un groupe de cette trempe sort un album aussi impersonnel…C’est bien simple, Edguy a carrément perdu son identité et tente de s’en créer une autre, plus rock et plus moderne, mais n’y arrive vraiment pas, peut-être parce que tout simplement, ils ne sont pas fait pour cela. Notez le titre rock country « Aren’t you a little pervert too », c’est carrément pitoyable, et heureusement que le massacre se termine sur cette fausse note.

Alors je ne sais pas si il reste des fans du groupe, mais pour ma part, une chose est sure, je ne reviendrais plus vers eux et les laisserais à leur triste sort, perdus dans un trou noir dont la lumière a cessé de briller… Quel dommage !







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE
EDGUY - Monuments