HARMONY
Chapter II : Aftermath [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 54.35
Style : Heavy/power métal
  Infos :
  Contact label : http://www.ulterium-records.com
  Contact groupe : http://www.harmonymetal.net http://www.myspace.com/harmonyofficial
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 25 octobre 2008 , réalisée par S.Y.L.
   
« Le monde appartient à deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent ». Pour le heavy métal, c 'est un peu la même chose, il y a ceux qui dégainent plus vite que leur ombre et ceux qui s'enterrent; manque de chance Harmony opte pour la deuxième famille.

Les Suédois, à ne pas confondre avec leur death metalleux compatriotes et homonymes, ont au moins le mérite sur ce coup d'inventer un nouvel instrument : la rythmique à une corde. Noyés sous un flot unilatéral flot de guitare répétant inlassablement le même son et la même cadence (7. « Innerpeace ») difficile pour les autres instruments de se faire entendre; prenez par exemple les claviers, perpétuellement relégué en arrière plan décoratif.
Structures téléphonées, solos prévisibles, en gros, rien de nouveau sous le soleil polaire et surtout, pas de quoi raviver l'éclat de l'école heavy suédoise de 1984 et d'un certain « Rising force ». Nostalgie, quand tu nous tient. Les compositions de chapter II (mais où est donc passé le chapter I?) ne se privent pas non plus de mettre en évidence, mais le fallait il vraiment, des vocaux pour le moins de piètre qualité, bien que ceux-ci ne soient peut être pas pleinement utilisés à leur juste valeur. Caractérisés par une tonalité constante et un manque évident de pèche, les voilà transformant l'album en simple bruit de fond.
Si Harmony voulait tout miser sur l'effet gros son/rapidité d'exécution, avec un léger effet prog (bassiste de Pain of Salvation oblige) les oreilles s'habituent malgré tout très rapidement au manque de prise de risque et d'innovation. Résultat, un disque plein de bonne volonté mais hautement dispensable, sauf peut être pour les fans les plus acharné de heavy/power à grosse rythmique et si possible croyants, car rappelons que le groupe appuie ses textes sur des odes à la chrétienté. Pas de chance Jesus, pour cette fois : avantage Belzebuth.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE