WHISPERS OF GHOSTS
The coldest place [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 39.26
Style : Ambiant
  Infos :
  Contact label : http://www.omeyocanprods.com
  Contact groupe : http://www.myspace.com/whispersofghosts
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 12 octobre 2008 , réalisée par S.Y.L.
   
Tekila y marihuana, taco y sombrero, pinata et prostituées de Tijuana, bienvenido en el Mexico ! Et derrière la chaleur du désert, le froid ; derrière les sourires enjoués la tristesse la plus profonde…pas question de danser ici la cucaracha, les soupirs des fantômes du passé déversent sur « The coldest place » leurs murmures glacés…un album à apprécier…seul.

Et les sourires s’effacent, et les pensées affluent. L’étrange « The dark fair » et son synthétiseur hypnotique un brin rétro captive cependant les esprits, les préparant à la déferlante mélancolique en approche. Voilà que la pièce se rempli de chuchotements et d’une brume surréelle, des visages apparaissent et s’évanouissent avant que les pianos du magnifique « The three ghosts » ne viennent déchirer le voile d’ambiant d’une mélancolie infinie. Composé uniquement aux claviers, et en majorité instrumental (hormis les déclamations sur « Eternal excuses » et l’intro de « the coldest place ») Whispers of Ghosts ne met pas en avant ni une extravagante technicité ni une originalité hors du commun. Au contraire, les arrangements y sont simples, épurés et dans le style, ce n’est pas la première fois que de telles sonorités apparaissent.

A première vue, tout le monde pourrait être capable d’enregistrer directement chez soi un album tel que celui-ci. Mais alors pourquoi, pourquoi ce disque est il si prenant ? tout simplement car son auteur (interprète et compositeur) sait utiliser à la perfection et au bon moment la bonne intonation, la bonne note qui fait que, à la moindre erreur d’attention, hop, l’on se retrouve complètement le regard dans le vide, emporté par les sons. Sous un aspect semblant simpliste, voir désuet, c’est pourtant un couvert émotionnel extraverti et particulièrement intense qui rejailli sans trop de peine de « The coldest place ».
Inoffensif ? non, l’album se révèle comme un redoutable catalyseur psychique pouvant agir de manières différentes selon le contexte et sûrement selon son état d’esprit. Inutile dans une soirée festive (ou au risque de congeler l’ambiance), son impact sur une âme égarée dans une pièce sombre pourrait être redoutable !

Réellement troublant, non pas au sens de glauque mais devant cette tristesse intense quasi palpable et au final contagieuse Whispers of Ghost nous propose une parenthèse intemporelle de notre quotidien et un retour vers ses pensées profonde, une entrée en transe bienvenue.







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