WOLOK Servum pecus [ 2008 ] |
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Durée : 43.13 Style : Black experimental |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 11 octobre 2008 , réalisée par SINISTRE.13 | ||||
Wolok un projet black expérimental, un état d’esprit, une performance, la réunion de deux âmes torturées inspirées par quelques entités lugubres sorties d’une soirée trop alcoolisée, défoncées par la fusion de substances souterraines, anarchiques et macabres que l’on ne peut approcher qu’en des périodes troubles. Lorsque la vie ne semble plus être qu’un amas d’excréments polluant l’air de ses relents acides, inondant la surface de la terre, stigmatisant à jamais la pauvreté intraseque de nos instincts les plus viles. Comment pourrait on croire un seul instant que la musique que nous propose Wolok possède un quelconque but ! En effet, le déterminisme assassin dont font preuve Eymeric Germain et Luc mertz pour nous mettre la tête à l’envers paraît à première vue sans faille, mais il devient rapidement certain qu’une fois la porte de cet enfer poussée, l’envie de s’en extirper est telle que le plaisir de la découverte se transforme rapidement en rejet immédiat. Pourquoi ? Car la frontière est mince entre le n’importe quoi et la magie de la déconstruction mélodique post cataclysmique, difficile de structurer ce qui ne l’est pas, d’autant que la production inexistante ou simplifiée à l’extrême n’aide pas à prendre contact, une « batterie » sous mixée, des guitares irritantes nasillardes et une pseudo voix hurlée, chuchotée, travaillée au vocodeur relativisant les aspects« true » evil de cet opus, qui pour parfaire l’intérêt pousse le vive à ne faire évoluer son propos que dans une seule direction, anéantir, anéantir, abattre, écraser … le chat de la voisine. Dessiner la folie, explorer les abysses, diable que tout cela est redondant, Satan lui même m’a avoué un jour que je me masturbais nonchalamment devant une icône du dieu cathodique, qu’il ne comprenait pas pourquoi il ne devrait habiter que les souterrains les plus vicieux, pourquoi la laideur et l’infamie seraient son lot quotidien, la peur son cheval de bataille, n’est ce pas si réducteur ! L’exorcisme du mal par la souffrance voilà un concept aussi ridicule que cet album, insuffisant par sa matière et son manque de maturité certain, bien trop poussif et prévisible pour inquiéter qui que ce soit, hormis peut être Lucifer lui même inquiet de voir son fond de commerce aussi mal utilisé …. A oublier. C’est la crise je vous dis. |
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