PRO-PAIN No end in sight [ 2008 ] |
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Durée : 40.44 Style : New-York hardcore |
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Chronique : 10 octobre 2008 , réalisée par El Corso | ||||
Un an après “Age of tyrrany/The tenth crusade” retour du combo New-yorkais et de son charismatique chanteur Gary Meskil, avec leur 15ème CD depuis 1992 intitulé “No end in sight”. Dès les premières notes de « let the blood run through the streets » les sonorités du New-York hardcore se font entendre, ce titre est dans la lignée Pro-Pain, très agressif, des guitares oppressives et le chant de Meskil presque rapé qui survole ce titre. « Halo » reste dans la lignée du 1er titre toutefois la production reste limite pour un groupe de ce calibre, Gary Meskil déclarait vouloir un son plus old-school et on peut dire que c’est hélas à moitié réussi, car une perte d’efficacité ce fait vraiment sentir sur la puissance des titres tout au long de l’album ce qui réduit considérablement l’impact des morceaux. « Home of the time » et « to never return » déçoivent, des consonances rock dans la musique et heavy dans le chant se font sentir pour deux titres qui reflètent le changement opéré par le groupe, mais le rendu est assez faible et inefficace. « Where we stand » arrive ensuite est là nous retrouvons du bon Pro-Pain avec un début chaotique à la Entombed, ce morceau est très sombre le refrain chanté amène une touche originale. L’enchaînement sur « phoenix rising » est parfait avec un titre digne du New york hardcore des grandes heures, sur fond de solo guitares et de rythme indus, voici la pépite de cette album qui vient rattraper le reste qui demeure plus que décevant, ceci étant peut-être dû à la présence de Rob Barett de Cannibal Corpse. La suite du CD est presque anecdotique avec des titres comme « go it alone » proche du punk rock ou « all rise » avec ces nouvelles influences rock qui font perdre indéniablement de l’intensité au combo. Alors que dire de ce « No end in sight » qui est à la croisée des chemins entre volonté de changer de registre et celle de garder ce côté hardcore de leur début. Reste toutefois un sentiment d’inachevé et de déception après l’écoute, et ce changement à 180 degrés apparaît comme bâclé et décevant… |
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